Le Feu des Steppes – Tome 2

Par Jonattend

Le Roman

Auteure : Aurélie Chateaux-Martin

Titre : Le Feu des Steppes – Tome 2 : La Prophéthie

Édition : Auto-Édition

Date de parution : 2016

Genre : Fantasy

Nombre de Pages : 122

Résumé : Agni a passé son enfance à se sentir isolé, différent des autres membres de son clan, et à lutter contre la fatalité d’un destin qu’on cherche à lui imposer. D’après tout le monde, il est l’élu d’une antique et obscure prophétie, l’envoyé des dieux sur terre pour rassembler les Alasaïs et les unir en un seul peuple. Le garçon, en devenant homme, n’est pas certain de croire en ces mythes remplis de superstition. Il rêve de liberté et d’indépendance. Mais le chemin que ses aînés lui ont tracé le contraint à se couvrir de chaines et de devoirs dont il se serait volontiers passé…
Mais quand une nouvelle menace surgit à l’horizon et met en danger sa tribu toute entière, Agni n’hésite pas à voler à son secours et à prouver aux siens qu’il est bel et bien le chef qu’ils ont tous attendu. Pour peu que les dieux viennent se mêler encore une fois du cours des évènements, le jeune homme continuera-t-il de se battre pour conserver sa liberté ? Ou bien se résignera-t-il finalement à accepter le poids immense qu’un soi-disant destin l’oblige à porter sur son dos ?

L’auteur

Nom : Chateaux-Martin

Prénom : Aurélie

Nombre de Romans : Une quarantaine (je vous invite à cliquer ici pour découvrir tout l’univers d’Aurélie.

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Biographie : Ecrire est ma passion, et bien plus encore… C’est pour moi un moyen de partager mon monde, de poser sur papier les personnages qui m’apparaissent au fil de mes rêves, le long du fleuve de mes pensées, et m’appellent, jusqu’à ce que j’accepte de les faire naître du bout de ma plume.
Si j’écris surtout de la fantasy, c’est que j’ai grandi dans un monde où les fées et les dragons semblaient bien réels, et où les elfes se cachaient au coeur des forêts de mon enfance…
Mais je me suis nourrie plus encore de romans, anciens ou plus modernes, sur l’époque médiévale, et sur l’Orient des Mille et Une Nuits. J’aime ce que ces romans retracent de l’amour courtois et du romantisme d’une période où les contes de fées étaient bien plus réels qu’imaginaires…
C’est ce que j’essaie de retracer au fil de mes propres histoires. Rendre plus vivante la magie de ces livres oubliés, de ces contes fantastiques où se mêlent amour, amitié, et fantasy. Fées, elfes, dragons, djinns et magiciens se côtoient dans mon univers, cherchant, chacun,, confusément une place qui ne leur est pas toujours évidente à trouver…

La Chronique

Me voilà de retour avec le tome 2 du Feu des Steppes d’Aurélie Chateaux-Martin. J’avais adoré le premier, qu’en est-il pour cette suite ?

Nous retrouvons Agni (et les Alasaïs), maintenant âgé de treize ans et qui va apprendre et vivre beaucoup de choses, bonnes et mauvaises, en à peine trois ans de temps.

Parlons d’Agni, justement. Dans le tome 1, j’étais loin de l’adorer, d’humeur changeante et parfois capricieux, je lui aurais bien mis quelques claques. Dans ce tome 2, a contrario, je l’ai adoré. Il a beaucoup évolué, deviens de plus en plus sage et commence à accepter sa destinée. Son humeur est toujours changeante, mais on en comprend mieux les raisons, et on apprend surtout à aimer ce trait de caractère qui fait vraiment partie de lui. Il faut dire aussi que Agni est beaucoup plus présent. Les autres personnages sont en effet plus effacés, comparés à la première partie de l’histoire, mais c’est tout à fait logique, puisqu’après tout, c’est Agni le héros de cette saga.

Sexe et violence étaient déjà présents dans le premier tome, mais sont décuplés dans celui-ci, nous offrant plusieurs scènes de sexe mémorables, notamment, la première fois d’Agni dont je vous laisse la surprise des détails.

On en apprend aussi un peu plus, sur la vie et les coutumes des Alasaïs et c’est tout à fait passionnant.

J’ai trouvé que l’histoire avançait un peu plus lentement, mais c’est tant mieux. On nous laisse bien le temps de découvrir la vie en compagnie d’Agni et de son peuple.

La plume d’Aurélie est toujours aussi fluide et agréable et on voit bien qu’elle maîtrise son histoire et sa mythologie. Ajouté à cela la durée du roman et votre lecture sera terminée en à peine deux heures de temps. La courte durée des chapitres étant d’ailleurs pour moi un énorme point positif, n’aimant pas les chapitres à rallonge (en général).

Ce que j’adore dans cette histoire, c’est que j’arrive à deviner certaines des choses les plus logiques, mais que je finis toujours par être surpris, et ça, j’adore.

Je retrouve à nouveau un petit côté Game of Thrones, mais pas forcément pour les mêmes raisons que dans le tome précédent. Mais attention, ce n’est pas une critique, loin de là.

L’histoire, justement, commence à bien se mettre en place et nous promet beaucoup de péripéties dans les autres tomes.

J’aime beaucoup les petits “sauts dans le temps” (un seul, cette fois-ci) et du coup, je me demande jusqu’où l’auteure ira et jusqu’à quel âge nous pourrons découvrir Agni et ses amis.

Encore une fois, la fin me laisse sur ma faim (pas de mauvais jeu de mot, je vous le promets) et j’ai très envie de découvrir la suite de la série.

Une saga très addictive donc et qui ne vous laissera pas de marbre. Si vous n’avez toujours pas découvert le premier tome, je vous renvoie vers ma chronique, en espérant qu’elle vous donne envie de commencer l’aventure.

En conclusion, une suite réussie qui donne encore plus envie de continuer l’aventure, proposant un parfait dosage action/narration et offrant même quelques thèmes sur lesquels réfléchir, et ça, j’adore. Une saga qui deviendra certainement un de mes gros coups de coeur, affaire à suivre avec le tome 3.

Pour la couverture, je n’en ferais plus la critique pour la suite de la série, puisqu’il s’agit de la même pour tous les tomes et que de toute façon, elle n’est pas définitive. Je vous laisse quand même consulter ma chronique du Tome 1, si vous voulez savoir ce que j’en pense.

Les Citations

Ses yeux, moins bridés que la plupart de ceux des membres du clan, et si clairs, d’un jaune pastel étrange et fascinant, entourés de longs cils noirs qui lui donnaient un air un peu sévère, brillaient comme deux flammes intenses et presque vivantes. Sa peau était, elle, plus sombre que les peaux tannées de ses frères d’armes, le rendant un peu différent des autres.

Mais il ravala sa pudeur en se réprimandant de penser comme un enfant. Un homme est fier d’exprimer sa virilité. Un guerrier ne fait pas preuve de pudibonderie. Les étreintes partagées entre un homme et une femme étaient naturelles, et bénéfiques, et Khassar n’aurait certainement pas à lui reprocher le boucan causé cette nuit.

Agni eut une pensée pour ceux qui marchaient à pied, loin derrière, et qui avaient encore tant d’efforts à accomplir avant de trouver la sécurité et le confort d’un abri protecteur. C’était eux qui avaient aussi subi le plus de pertes, de la part du Grand Ver. Eux qui, parmi les blessés, verraient encore le plus grand nombre trépasser dans les prochains jours. Il n’y avait pas de justice en ce bas monde.

Zayya avait raison de penser qu’il fallait du temps pour changer les lois. On ne peut pas s’en prendre à une tradition ancestrale sans se confronter à de violentes protestations…

Pourquoi était-il si sensible, si nerveux, si émotionnel ? Les autres Alasaïs semblaient faits de pierre, tant ils étaient solides, à tous niveaux. Lui, il éprouvait, il ressentait, et en cet instant, ça lui faisait mal, vraiment. Il aurait aimé n’être qu’un guerrier commun sans responsabilité. Mais il avait un peuple entier à protéger.