Solanin, tome 1, de Inio Asano

Par Mahochita

Genre : Seinen

Nationalité : Japonais

Date de publication : 2007

Éditeur : Kana

Note :       


Résumé :

Une petite mélodie un peu folle qui raconte notre jeunesse, imperceptible et ténébreuse.
Une petite histoire d’amour, drôle et triste, entre Taneda et Meiko, qui n’en sont qu’à leur deuxième année dans le monde du travail.


Mon avis :

Je crois bien que c’est la première fois qu’un manga me touche autant. Et la première fois aussi que je ne jette pas un coup d’oeil à la fin pour voir ce qu’il va arriver tant j’ai été captivée ! Pourtant, il n’y a pas beaucoup d’action mais c’est justement ce qui m’a plu. On découvre l’histoire d’un jeune couple qui se questionne sur la vie et l’avenir. Il n’y a rien d’extravagant, tout est profondément réaliste. À la fois drôle et poétique, j’ai tout de suite accroché aux différents personnages et à l’atmosphère du manga. Une ambiance douce où plane le doute mais où les rires percent de temps à autre la grisaille. L’espoir est aussi de la partie, accompagné d’une profonde envie de liberté. Chose que l’on ressent tous à un moment ou un autre de notre vie.

Et même si le style de dessin n’est pas celui que j’ai l’habitude d’apprécier, l’histoire est tellement prenante que je ne m’en suis plus souciée au bout de quelques pages. Surtout avec cette fin au suspens insoutenable qui fait monter l’émotion au plus au point. Je vais donc m’empresser de lire la suite, car j’ai eu la bonne idée (ou la flaire ?) de prendre la suite. Une série courte qui, je le sens, va faire partie de mes coups de coeur (même si, au fond, c’est déjà le cas). D’ailleurs, je compte bien suivre ce mangaka à l’avenir pour découvrir ses autres histoires.

Avant de me replonger dans ce manga envoûtant, je vous souhaite à tous et à toutes de bonnes lectures !

Bisous à vous mes petits bouquineurs !

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L’ auteur :

Asano Inio est né en 1980 dans la préfecture d’Ibaraki, à une centaine de kilomètres au nord-est de Tokyo et est diplômé de l’université de Tamagawa..
Il n’a que 17 ans lorsqu’il présente un premier travail au magazine de prépublication Big Comic Spirits qui retient l’attention de la rédaction.
Mais c’est avec une nouvelle intitulée « Futsu no hi (Jour ordinaire, inédit en français) qu’il se fait remarqué avec un récit plein d’humour grâce auquel il se construit une réputation d’auteur hors norme.

En 2001, Il remporte le prix des jeunes auteurs du Sunday GX avec la nouvelle « Uchû kara Konnichiwa » (« Bonjour de l’espace »). Cela lui permet d’entamer l’année suivante la publication d’ un monde formidable (Subarashii Sekai) dans le même magazine.

En 2004, Le Quartier de la lumière (Hikari no machi) confirme ce penchant, tandis que Solanin, prépublié dans Young Sunday entre 2005 et 2006, lui offre la reconnaissance d’un plus large public. L’histoire d’amour entre Taneda et Meiko dans une société en plein doute touche les lecteurs qui en font un des succès de l’année 2006. Cette histoire de Solanin, sera magnifiquement adaptée au cinéma en 2010 par Miki Takahiro.

(Source : Manga-news.com)