Deux journalistes se font passer pour un couple de touristes en Iran. Ils cherchent à interviewer des Iraniens.
Au gré des rencontres, ils dressent le portrait de nombreux jeunes gens, de quelques personnes plus âgées, qui s’expriment sur leurs envies, leurs attentes, leurs douleurs. On découvre une galerie de portraits très hétéroclites, même si presque invariablement, c’est le thème des rapports amoureux qui est évoqué. On découvre aussi la diversité de la société, selon les milieux sociaux, le rapport à la religion, l’éducation, le sexe… Des « interviews » parfois déroutantes, toujours très sensibles.
Cette bande dessinée, au très beau graphisme, m’a beaucoup plu.
Jane Deuxart est le pseudonyme d’un duo de journalistes, couple à la ville, qui continue d’aller à la rencontre des Iraniens.
Deloupy, né en 1968, est un illustrateur français de bande dessinée.
Love story à l’iranienne est paru en janvier 2016 chez Delcourt (17,95€).
Livre lu dans le cadre du Prix BD Cézam 2017.
Morceaux choisis :
« L’amour ne peut pas être un blasphème. »
« La plupart des gens croient que les hommes maltraitent les femmes en Iran. Au contraire, ils les aiment bien plus que partout ailleurs ! C’est justement parce qu’ils nous aiment à ce point que les hommes nous protègent autant. »
« Les jeunes ont la vie rude en Iran. Les gens qui le comprennent sont tristes et déprimés. Ceux qui sont heureux sont aveugles. »
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