Titre : Invisibilité
Auteur : Andrea Cremer & David Levithan
Genre : Fantastique
Maison d’édition : Michel Lafon
Date de parution : 11/06/2015
Nombre de page : 432
Nombre de tome : /
Prix : 15.95 €
Stephen est invisible depuis toujours.
Une malédiction impossible.
Jusqu’au jour où Elizabeth le voit.
Elle seule peut briser le sort.
Au risque de les séparer à jamais.
À peine a-t-il disparu que je regrette de lui avoir dit que j’avais besoin d’être seule. Je ressens un creux à l’estomac, comme quand un cauchemar me réveille et que je me souviens que je suis trop grande pour appeler ma mère.
Les premiers chapitres du roman sont agréables à lire, les auteurs nous laissent nous imprégner du décor et nous raconte sans trop en dire les détails de la vie de Stephen face à son invisibilité, ou plutôt ce qu’il endure chaque jour.
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, en commençant je pensais donc que ce serait une histoire assez réaliste puisque la « magie » arrive tardivement dans l’histoire, quasiment à la moitié du livre. Cependant lorsque le côté fantastique est là tout se passe trop rapidement, dans le sens où Elizabeth apprend trop rapidement à mon goût. Mais comme l’histoire ne commence réellement qu’à partir de ce moment-là, les auteurs doivent compacter leur récit de manière à tout faire rentrer dans une moitié de livre, là où ils auraient pu développer et c’est vraiment dommage. Pour ce qui est de l’affrontement final je me suis posé tout un tas de questions puisque voyant les pages et les chapitres défiler, je me suis dit : « euh … comment ça va se passer là ? » j’en était déjà aux trois quarts du livre et toujours aucune action de faite ! Ça m’a vraiment déçu car je m’attendais à quelque chose de plus combatif, et puis surtout à en apprendre davantage lors des « entraînements » avec Millie, entraînements qui de mon point de vue n’en ai absolument pas, j’ai même l’impression que les auteurs ont juste survolé l’idée manière de. De plus, le combat final m’a énormément déçu, car Maxwell Arbus est tout au long du roman présenté comme le lanceur de malédiction le plus redoutable, auquel il ne faut absolument pas se frotter et trois adolescents dont deux ne peuvent absolument rien faire le vainc sans aucun effort. Non trop facile à mon goût et pas en accord avec ce qui nous ai dit tout au long de notre lecture. Malgré tout c’est un roman qui se lit relativement vite et avec lequel on passe un bon moment.
Au niveau des personnages, on s’y attache assez facilement en connaissant leur histoire , même si j’ai eu un peu de mal avec Elizabeth parfois. Il faut dire que ce soudain changement de comportement y est pour quelque chose. Pourtant c’est une fille assez gentille si ce n’est qu’elle a souvent des sautes d’humeur, mais elle a un bon fond et son revirement de comportement soudain m’a un peu énervé étant donné qu’elle pense qu’il advient à elle seule de sauver Stephen et BLA BLA BLA, d’ailleurs la manière dont elle l’écarte totalement du problème m’a fait voir rouge, on dirait presque que c’est elle qui est invisible et que Stephen n’est rien. J’en viens donc au fait que par rapport à ce problème Stephen n’est pas assez présent dans les événements concernant sa malédiction. Ce que je veux dire c’est qu’à chaque fois qu’on va en savoir plus sur sa malédiction, il est écarté, on l’envoie ailleurs et on découvre avec Elizabeth ! Mon personnage préféré est Laurie, le frère d’Elizabeth. Toujours là pour plaisanter mais surtout toujours prêt à aider son prochain malgré ce qu’il a pu endurer.
En conclusion je ne suis pas déçu de ma lecture mais presque, c’est dommage puisque tout été réellement bien commencé. J’ai quand même passé de bons moments avec les personnages et c’est ce qui je pense, a sauvé la mise. Je conseillerai cependant plus ce livre à des jeunes entre 12 et 16 ans puisque c’est plus jeunesse que Young Adult, l’univers n’est pas très complexe, la plume est fluide et surtout il n’y a pas de scène choquante pour cette tranche d’âge.