[Ciné/Série #20] Les Animaux Fantastiques

Par Rose @secretsderose

Coucou tout le monde,

J’ai un nouveau film à vous chroniquer aujourd’hui. Bon, je n’ai pas besoin de présenter les Animaux Fantastiques ? Un des films les plus attendus de cette fin d’année. Je me rends de plus en plus compte que je suis de plus en plus accro à cet univers. Peut-être est-ce dû au fait que je vieillis et qu’inconsciemment, je souhaite retrouver ce qui m’avait tant marqué pendant toute mon enfance, retrouver un peu de magie et d’insouciance, loin des obligations de la vie d’adulte. Bref, toujours est-il que je suis allée voir le film (je ne pouvais pas ne pas y aller de toute manière), et que j’en suis ressortie avec des étoiles dans les yeux et un niais sourire aux lèvres. J’ai retrouvé tout ce que j’ai toujours adoré dans les premiers HP et que l’on perd à la fin : la magie.

Date de sortie : 16 novembre 2016 (2 h 13 min) De : David Yates Avec : Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler… Genres : Fantastique, Aventure Nationalités : Américain, Britannique

Mon avis

Pour être parfaitement honnête, dans un premier temps, je ne voulais pas aller voir le film. Mais, à force de critiques positives et muée par cette envie d’évasion qui me torture les entrailles depuis quelque temps, j’ai eu dû mal à résister à la tentation. Ça a été pour moi un des plus gros coups de cœur filmographiques depuis longtemps, j’ai été émerveillée par la magie, j’ai retrouvé cet univers que j’aimais tant.

« En 1926 alors que Newt Scamander vient juste de terminer son tour du monde qui avait pour but de trouver et de réaliser une collection de créatures magiques. Arrivé à New York pour une brève escale, et alors qu’une force obscure sévis dans la ville, il se retrouve plongé dans une série d’aventures dont Jocab Kowalskii un No-Maj (le terme américain pour Moldu) à accélérer le processus. Il libère les créatures contenues dans la valise de Newt qui bien pourraient semer le trouble dans le monde magique et le monde moldu, et créer une guerre. »

RETOUR DE LA MAGIE DANS L’UNIVERS HARRY POTTER

Oui, oui, oui et oui. Si l’univers Harry Potter est l’un des plus riches et des plus complexes qui puisse exister, J.K. Rowling nous prouve encore qu’il nous réserve de merveilleuses surprises. J’avais vraiment peur de ce que pouvait donner ce nouveau film, peur que ce ne soit qu’une pale copie d’Harry Potter et dans un même temps, peur que ce soir bien trop éloigner de sa base.
Je suis sortie de la séance avec des étoiles dans les yeux, on retrouve dans ce film toute la magie et le merveilleux qui m’ont fait aimer Harry Potter. Les plans sont très bien tournés, quant aux animaux… Bref, la conception du film est vraiment magnifique. J’ai particulièrement été soufflée par l’univers dans la valise, et c’est tout ce qui m’avait manqué dans les derniers Harry Potter. Bien trop concentrés sur le combat d’Harry contre Voldemort, on en avait complètement oublié ce qu’il y a de plus beau : l’univers magique.

DE L’HUMOUR, DE LA DÉRISION

On s’est émerveillé, on a frissonné et on a ri ! Avec une bonne dose d’humour british comme je les aime. Les scènes plus sérieuses et touchantes comme celle où Newt se retrouve aux mains du MACUSA (personnellement, j’en ai eu des frissons) se mélangent aux scènes beaucoup plus cocasses, où les événements s’enchaînent avec autant de gags que de sérieux : notamment lorsqu’il s’agit des animaux.

UN JEU D’ACTEUR INCROYABLE

J’ai été particulièrement bluffée par la prestation d’Eddie Redmayne. Il est absolument incroyable sous les traits de Newt. Il représente merveilleusement ce jeune homme un peu gauche, à la timidité maladive qui lui donne ce côté singulier. Je l’ai trouvé particulièrement touchant et intrigant.

J’ai particulièrement adoré les prestations de Dan Fogler (aka Jocad Kowalski) et Colin Farrell (aka Graves) qui ont réussi à donner beaucoup de force à leurs personnages. Les femmes elles, restent un peu en retrait je trouve.

DES PERSONNAGES À PEINE EFFLEURENT

De manière générale, j’ai trouvé que les personnages manquaient cruellement de profondeur. Si les plans, l’univers sont particulièrement magnifiques, les personnages sont effleurés, on n’en voit que la surface, la première couche de vernis. Il manque ce petit truc qui provoque une véritable empathie pour le personnage. De manière générale, la vitesse de l’intrigue et d’enchaînement des plans ne permet pas de vraiment s’intéresser aux personnages plus en détail, et c’est dommage.

Cette nouvelle série tirée de l’univers d’Harry Potter nous offre un nouveau méchant : Gellert Grindelwald, bien différent de Voldemort. Si le mage noir se servait de la peur pour attirer des fidèles, Grindelwald lui, est tout en séduction. Il est donc bien plus dangereux que n’importe lequel des Mangemorts. Ce dernier point pourrait s’avérer vraiment très intéressant à aborder dans les prochains opus.

UN SCÉNARIO ENCORE UN PEU LÉGER

Pour la première fois en neuf films, c’est J.K. en personne qui a écrit ce scénario. Et malheureusement, on sent bien que ce n’est pas un exercice dans lequel elle excelle. Non pas que le scénar soit mauvais, bien au contraire, mais il manque encore de piquant. Tout se déroule beaucoup trop rapidement, et on ne prend pas le temps pour découvrir les personnages et les événements. Les dialogues bien que drôles et incisifs sont un peu trop brefs et manquent de précision.
Si l’on met cela de côté, la trame de base est plutôt inventive, on retrouve une nouvelle fois l’esprit très engagé de l’auteure lorsqu’elle place son histoire à une époque où la xénophobie fait rage en Amérique. Notamment (comme l’indique le New York Times) la montée du populisme et les inégalités particulièrement fortes. Va-t-on retrouver cette notion dans la lutte entre les no-maj (moldu américain) et les mages ? Ce pourrait vraiment être intéressant comme point de vue à développer dans les quatre prochains opus.

EN RÉSUMÉ

Même avec quelques petites faiblesses qui ne m’ont pas pour autant gêné durant le visionnage du film, j’ai vraiment adoré chaque minute de ce film. Comme je l’ai dit, j’ai terminé avec des étoiles plein les yeux et retrouvé l’émerveillement de mon enfance et ça m’a fait beaucoup de bien. Maintenant, j’ai hâte de voir les prochains films. Johnny Deep et peut-être Ewan McGregor (aka Dumbledore), deux des hommes de ma vie.