Si j’ai été impressionné par une érudition si profonde, j’ai également été stupéfait par la richesse et la poésie de la plume. Élie Faure n’est pas qu’un philosophe, passionné et théoricien de l’art, il est également prosateur et son travail monumental est une lecture fascinante, bien que peu ludique. Ce livre n’est pas un roman (on pourrait le lire comme tel, c’est sûr, c’est d’ailleurs ce que j’ai fait, je suis un psychopathe) mais bel et bien une mine d’or inépuisable dont il serait plus pertinent de lire des passages, ici ou là, de consulter des chapitres sélectionnés en fonction de tel ou tel sujet.
Je suis content, j’ai l’impression d’avoir appris un million de choses. Mais combien de temps avant de tout oublier ? En attendant, il me reste à savoir quoi faire des dizaines de pages de notes que j’ai prises et que je ne relirai probablement jamais…