C’est l’histoire de No’, un petit garçon de sept ans attachant et joueur, qui est atteint d’un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas plus souvent le voir à l’hôpital.
C’est l’histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l’autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils.
Un matin, dans la chambre de l’enfant, survient un drame qui lie à jamais le destin de ces trois êtres.
Jo’ devra tout quitter pour partir sur les traces de Maria et percer ses mystères.
N'ayant lu que des critiques élogieuses sur ce titre, j'en ai fait la demande sur NetGalley. Et j'ai bien fait, car disons le tout de suite, La ballade de l'enfant gris est un gros coup de coeur ! Un livre difficile à oublier une fois refermé.
J'ai terminé ce livre hier soir, et au moment où je rédige ma chronique, je suis encore sous l'émotion, et les mots se bousculent un peu dans ma tête. J'aimerai vraiment rendre honneur à ce livre comme il le mérite.
La ballade de l'enfant gris c'est l'histoire de Jo' et No'. Jo' est un jeune interne en pédiatrie. No' est un petit garçon de 7 ans hospitalisé dans le service de Jo' et qui souffre d'une maladie incurable. Jo' s'attache énormément à ce petit homme, dont la maman est trop souvent absente à son goût, et prend à coeur de le faire rire et d'enjoliver la dure réalité à l'aide de petits mensonges et d'histoires. Un matin, un drame survient dans la chambre de No'. Un drame que l'auteur appellera "la déchirure". Dès lors le livre tournera autour de cette déchirure, alternant les récits avant et après cette déchirure. Jo' va alors partir sur les traces de Maria, la maman de No' et va tenter de la retrouver. De Rome à Jérusalem il va, "accompagné" de No' refaire le chemin que Maria a fait il y a 8 ans, tentant de percer les mystères de son histoire et de son passé. Il est alors loin de s'imaginer jusqu'où ce périple le conduira.
Voilà pour l'histoire. Avec La ballade de l'enfant gris, Baptiste Beaulieu a réussi à me bouleverser. Je suis passée par toutes les émotions au cours de ma lecture. Au fil des pages, çà et là des petites phrases qui nous interpellent et ne nous laissent pas indifférents. On s'attache facilement à No' mais aussi et surtout à Jo', ce jeune interne qui est prêt à tout pour retrouver Maria et enfin peut être essayer de la comprendre. Mais on s'attache aussi à Maria, cette absente, qu'on juge beaucoup au départ. En tant que maman, j'en ai voulu à Maria de ne pas être aussi présente auprès de son fils, j'étais en colère après elle. Puis au fil de ma lecture, j'ai revu mon jugement, puis finalement je l'ai admiré cette maman !
Plus on avance dans la lecture et plus l'émotion va crescendo. Pour ma part, ce sont les dernières pages qui m'ont complètement bouleversées, l'explication de toute cette histoire et de cette déchirure. Les mots de Baptiste Beaulieu sont toujours justes, il véhicule l'émotion au travers des pages. Lire La ballade de l'enfant gris, c'est passer du rire aux larmes, de la joie à la colère. Bref vous l'aurez compris, ce livre m'a remué.
Mais la ballade de l'enfant gris fait passer également de magnifiques messages d'amour et de tolérance. C'est en çà que ce livre est un vrai coup de coeur. Bref, si vous ne l'avez pas encore compris, ce roman a été un énorme coup de coeur, et je pense que je n'oublierai jamais Jo' à qui j'ai tenu la main tout au long de ma lecture.
Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans l'histoire de Jo' et No'. La ballade de l'enfant gris est disponible aux Editions Mazarine. Je vous laisse avec quelques petites phrases piochées au cours de ma lecture.
"Les grandes amitiés, comme les drames immenses, ont souvent de petits commencements."
"Y'a des êtres, ils sont miraculeux. Une caresse. Un mot. Un sourire. Et c'est tout votre existence qui devient meilleure."
"Rien n'est terrible dans une vie, sauf çà : quand ce qui a été fait ne peut être défait. L'enfer est quelque chose de douloureux et d'irréversible."
"Je savais que derrière chaque sourire, derrière chaque bonté distribuée, chaque action impulsive, il y a une histoire qu'on ne comprendra jamais."