Rebecca - Daphné du Maurier

Par Maks


Titre : RebeccaAuteur : Daphné du Maurier Genre : Thriller, suspenseÉdition : Le livre de poche, mai 2016 (nouvelle traduction)Format : Poche, 640 pages (8,30€)
Présentation de l'éditeurUn manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide,  de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette
ombre, à son souvenir ?
Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d'évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
ExtraitL'allée n'était plus qu'un ruban,étique survivance du tracé de jadis : le gravier avait disparu, étouffé sous les herbes et la mousse. Les branches basses des arbres gênaient la progression, tout comme leurs racines noueuses, semblables à des griffes de squelette.
ExtraitIl y avait une porte au fond de la pièce ; je la rejoignis et l'ouvris, un peu craintive à présent, un peu effrayée, car j'avais l'étrange et troublante impression que j'allais peut-être tomber sur quelque chose que je n'avais pas envie de voir. Quelque chose qui pourrait me faire du mal, quelque chose d'horrible.
ExtraitElle me prit par le bras et m'entraîna vers le lit. J'étais incapable de lui résister, j'étais comme une poupée de chiffon. Le contact de sa main me fit frissonner. Et sa voix etait basse et intime, une voix que je détestais et qui me faisait peur.
VerdictRebecca, Alfred Hitchcock en a fait un film, rien d'étonnant car le tableau peint par Daphné du Maurier à vraiment tout d'une ambiance Hitchcockiène, oui tableau car les descriptions de Manderley (La demeure au centre du roman) ont vraiment tout d'une peinture. C'est mystérieux, angoissant et en même temps chaleureux et beau.
Rebecca, contrairement à ce que l'ont pourrait croire n'est pas l'héroïne du livre à proprement parler, en tout cas ce n'est pas la narratrice, mais tout dans ce livre tourne autour du personnage de Rebecca, une femme morte qui va hanter les pensées de notre narratrice tout au long du récit.
Beaucoup de suspense pour ce "thriller" faisant parti des classiques de la littérature anglo-saxonne, on le retrouve d'ailleurs parmis les 100 meilleurs romans policiers de tous les temps (je l'ai lu lors d'une lecture commune basée sur cette information).
Jamais je n'aurais cru lire ce livre, je ne l'aurais d'ailleurs pas fait sans cette lecture commune et je dois avouer que je suis très surpris de la qualité de l'écriture et de ce roman en général, malgré qu'il contienne plus de 600 pages je ne me suis jamais ennuyé bien au contraire je n'avais qu'une envie, connaître la suite, savoir comment allait se poursuivre le récit, prendre ma dose de suspense !
Pour conclure cette chronique, je ne vous conseillerai qu'une chose, laissez-vous embarquer dans la vie du domaine de Manderley avec la nouvelle traduction de 2016 qui rend le récit très moderne, un roman indispensable dans une bibliothèque.
 Ma note : 8,5/10