Ce Monsters Unleashed n'a pas de temps à perdre. Du coup, on plonge dans l'action dès la première page. Une boule de feu s'écrase en plein New-York, laissant au sol un monstre, énorme, gargantuesque, vite pris en charge par les Avengers, qui ont retrouvé Hercules dans toute sa gloire, pour le plaisir des fans. Les plus grands héros de la Terre ont du pain sur la planche, mais bon, un monstre, aussi gros soit-il, cela reste dans leurs cordes. Sauf que un monstre, ce n'est que le début. Londres, le Wakanda, Venise... l'événement se produit un peu partout sur le globe, et heureusement que les super-héros Marvel sont nombreux et ont l'habitude de fonctionner par équipe... Du coup les Inhumains sauvent les meubles en Italie, les X-Men interviennent en Angleterre, les Champions à Los Angeles, et ainsi de suite. C'est là qu'on se rend compte du boulot (de monstre. Ok, c'est facile) que le dessinateur Steve McNiven a du abattre. Je n'ai pas compté le nombre d'intervenants dans ce premier numéro, mais c'est assez remarquable, tout le monde y passe, et même si c'est assez simple et pompier comme manière de faire (oh un monstre, oh un groupe de héros, et tout le monde tape sur la méchante créature) les amateurs de planches truffées de détails et de costumes vont en avoir pour leur argent, car c'est une aubaine. Coté scénario par contre, c'est plus modeste et recentré, sauf que par moments on nous montre un gamin en train de dessiner (des monstres justement) dans son cahier, qui ressemble furieusement à ceux qui sont en liberté, au dehors. Alors comme on n'est pas idiot, et qu'on se dit qu'il n'y aurait aucune raison que Cullen Bunn raconte ceci, si ça n'avait pas d'incidence... Le twist de la dernière page clarifie la situation, tout en donnant envie d'en savoir plus, et de comprendre ce qui se passe vraiment. C'est là que la série va prendre son envol, en fonction de ce qui va suivre. Car le premier numéro est avant tout du déballage de pouvoirs, des combats dantesques d'une case à l'autre.
Après j'aimerais bien trouver une conclusion digne de ce nom pour en finir avec cette review, mais il se trouve que je n'y parviens pas. Tout a été dit, c'est du comics décomplexé, ça frappe et ça tire, ça cogne et ça tombe, mais si vous cherchez la moindre (pour l'instant) implication intérieure, psychologique, vous faites fausse route. C'est l'heure de la récréation, vous n'avez pas besoin de vos livres et vos cahiers, même pas le cartable. Just for fun.
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A lire aussi : Une série de Cullen Bunn à découvrir : Helheim
Après j'aimerais bien trouver une conclusion digne de ce nom pour en finir avec cette review, mais il se trouve que je n'y parviens pas. Tout a été dit, c'est du comics décomplexé, ça frappe et ça tire, ça cogne et ça tombe, mais si vous cherchez la moindre (pour l'instant) implication intérieure, psychologique, vous faites fausse route. C'est l'heure de la récréation, vous n'avez pas besoin de vos livres et vos cahiers, même pas le cartable. Just for fun.
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