J'aime faire des listes, vous le savez. Et vous aimez lire des listes. Dresser sur d'infinis post-it des listes de livres à lire, séries à regarder, missions à remplir, défis à relever, endroits à explorer, etc., c'est se projeter vers l'avenir. C'est de l'enthousiasme, de l'innocence en barre. C'est l'incorrigible optimiste en nous (que nos anxiétés variées n'ont pas réussi à écraser) qui se réveille et sautille, stylo en main, comme un enfant lisant un catalogue de Noël.
-Je veux ça ! Et ça ! Et ça ! Et ça ! OH, ET ÇA AUSSI !
Mais ces listes ne sont pas mes préférées.
Mes listes préférées sont celles qui se tournent vers le passé. Les bilans. Les TOP. Pourquoi ? Pour 2 raisons. (Et, subrepticement, elle commença une liste.)
- 1) Les Top permettent de dénicher les perles.
Que sont les Top sinon le système de recommandation ultime ? Par là je n'entends pas le plus " parfait ". (Pour une recommandation parfaite, il faut connaître la personne à qui on s'adresse. Obviously.) Les Top permettent de naviguer dans l'océan culturel qui nous est accessible. D'espérer y pêcher le petit poisson d'or du conte, sans se perdre parmi les bancs multicolores étourdissants.
Entrer dans une librairie, c'est pénétrer dans un autre monde, et si fureter fait partie de l'aventure, l'offre est si grande que parfois, c'est décourageant. Surtout quand on entre dans un rayon qui n'est pas " le nôtre ". (Le rayon BD, par exemple, c'est la jungle, pour moi.)
- 2) Les Top sont une façon d'apprendre à se connaître.
En ordonnant ses " préférés " et en classant (par genre, origine, langue, longueur, format, etc.), on compte, on trie, on raye, ou souligne, on entoure de petits cœurs, et on prend du recul. Réaliser que nos dix favoris de l'année passée sont *ceux-là* invite à fouiller dans cette direction, approfondir le genre, explorer l'œuvre de l'auteur, mettre son nez dans les ouvrages de la même collection.
Si j'aime tant faire des Top et des Bilans, c'est parce que regarder en arrière permet de mieux se projeter. C'est pour ça que mes Tops annuels sont toujours assortis de recommandations " dans le même genre ".
Sur ce, je vous invite à ouvrir votre bloc-notes ; partageons ensemble le plaisir des listes de livres. (Récap à la fin, pour les flemmards <3)
TOP Littérature Jeunesse 2016
À rebours, pour ménager le suspense.
#15. (Oui, c'est un Top 15. C'est trop ? C'est trop de livres, c'est ça ? Hé ben TANT PIS POUR VOUS ! Trop de livres, c'est tout le mal que je vous souhaite. On y retourne ?) (Je suis amour.)
Je commence ce Top par deux romans vraiment " jeunesse ", à partir de 7-8 ans, la grande majorité de cette liste se consacrant ensuite à la littérature adolescente & YA.
C'est une aventure jubilatoire, bourrée à craquer de références à l'univers imaginaire foisonnant de l'auteur, qu'il partage avec tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant. Plein de second degré, hyper méta, cette aventure n'en est pas moins joyeusement cadencée pour le jeune lecteur qui s'y jetterait la tête la première : une réussite. Et AI-JE PARLÉ DES ILLUSTRATIONS ? Non ? Mea culpa. Les illustrations de Boulet (cf. son site) sont géniales.
Cf. Des livres pour les parents geeks.
Dans le même genre :Je ne ferai qu'efflorer l'intrigue : un nouvel élève arrive dans la classe. C'est l'enfaon. Sur sa tête poussent des bois de faon. D'où vient-il ? De la drôle d'installation expérimentale, non loin...
Un très, très joli roman, d'une fulgurante délicatesse, qui réussit en quelques pages, à être à la fois :
- une ode à la différence ;
- une ode à la nature ;
- une plongée dans la science-fiction ;
- une réflexion sur le handicap ;
- une histoire d'amour.
Petit mais puissant, je disais.
Dans le même genre :- Moi, je la trouve belle, Carina Rozenfeld (Syros, 2012), idem, un Mini-Syros sous forme d'histoire d'amour, ode à l'acceptation de la différence.
C'est l'histoire de leur été bizarre et ensoleillé, au milieu des gamins du foyer, qui ont leur vie, leurs problèmes, et leurs sensibilités. Il y a des personnages que l'on a envie de claquer quand on les croise la première fois. Ce petit facho à gueule d'ange de Dylan. Cette pétasse de Jessica.
Puis, en fait, non.
Pas qu'ils changent, rien de magique ici, mais à les fréquenter, on apprend à les aimer. C'est un roman qui donne sa place à ces personnages qui n'ont jamais d'espace d'expression dans la littérature autrement qu'en caricature. Des petits cons, des qui-votent-FN, pas des ados qui s'enferment pour lire Jane Austen et s'envoient des mixtapes, non. Des jeunes qui hurlent à s'en faire péter les poumons au moment de sauter dans la rivière.
Et on a envie de piquer une tête avec eux.
Dans le même genre :- Dans le désordre, de Marion Brunet (Sarbacane, 2016), qui s'est brièvement battu avec Les Belles Vies pour cette 13e place ; pour retrouver la dynamique de groupe, pleine d'optimisme, d'une bande de révoltés squattant la maison des autres, et vivre avec ces gamins cabossés qui ne rentrent pas dans les clous.
En plus d'être particulièrement drôle (auto-dérision à foison) et sensible, Junior est très attachant pour de multiples raisons. Son récit nous invite à découvrir une partie de la culture nord-américaine assez peu connue en Europe, celle des réserves amérindiennes, tout en évoquant les sujets " classiques " des tourments adolescents. Mais dans ce contexte si particulier, tout prend une autre dimension. La quête identitaire n'est plus seulement celle de Junior, mais celle de tous les Indiens d'Amérique.
Un roman " claque ", qui fait rire, pleurer, soupirer... et renverse nos perspectives.
Dans le même genre :- , de Jean-François Chabas (Gallimard Jeunesse, 2015), pour retrouver l'univers d'un garçon à cheval sur l'héritage indien et la vie parmi les blancs, efflorer la tendresse et la violence conjointes de ce grand-écart.
Le narrateur est la moitié d'orange d'un duo de jumeaux inséparables et, selon ses dires, plutôt la mauvaise moitié. Il est le rêveur, le balourd, le guignol, le distrait, l'inapte, le maladroit, quand sa sœur Calie est le moteur de la fratrie. Le moteur, le fuel, et toute la mécanique. Du coup, depuis qu'elle est malade, enfermée dans cette brique de lait moisi qu'est l'hôpital local, le narrateur est en roue libre.
Ce roman est une histoire d'amour fraternel et familial, un doux cocon dans lequel on a envie de se glisser et s'emmailloter.
Dans le même genre :- de Jandy Nelson (VO 2010, Gallimard Jeunesse 2010), pour retrouver la fantaisie absolue d'une plume canaille, et la tendresse incertaine et douloureuse du " survivant " dans une fratrie auparavant indissociable.
- , d'Anne Percin (Le Rouergue, 2015), pour l'humour, pour la douceur du sentiment filial et familial.
- , de Pauline Alphen (Hachette, 2010), roman entre fantastique et anticipation qui a pour héros des jumeaux très fusionnels partant néanmoins sur des chemins différents... Des personnages magnifiques, en-dehors des stéréotypes. (Recommandation de La Voix Des Blogueurs)
Samedi 14 novembre est une œuvre littéraire marquante, le genre qui vous élève et vous coupe les jambes dans un même mouvement impitoyable.
S'ensuit un huis-clos tendu qui permettra à " B. " de retrouver son nom et quitter son état de fantôme. Affronter l'horreur pour mieux la laisser derrière lui. Ignorer ce terroriste sur qui il s'est d'abord focalisé, comme un JT crasseux, et ressusciter en tant qu'être humain, par la parole... et par l'amour.
Comme vous le savez si vous avez lu ma réflexion sur Samedi 14 (cf. lien ci-dessus), il y a un truc qui me gêne dans le personnage de Layla, ce qui repousse ce roman magnifique à la dixième place de mon Top. Mais. Pour le reste, il est mené d'une main de maître, porté par une plume superbe - sobre, belle et cruelle dans sa justesse intraitable, intelligente et douce dans ses portraits humains.
Tragédie moderne à la structure théâtrale, Samedi 14 novembre réussit à parler de la seule chose qui puisse être romancée à ce sujet - pas les attentats, pas les terroristes, pas même les survivants - : les vivants.
Dans le même genre (là j'ai totalement craqué sur mes recommandations, mais c'était très dur alors soyez sympas) :Attention les yeux, voici une dystopie Young-Adult fidèle aux codes de la dystopie Young-Adult (autrement dit : ohmondieu ÇA VA ÊTRE BOURRÉ DE CLICHÉS ??), et qui déboîte sa tata.
Qu'il y a-t-il alors de si explosif dans cette série ? Hoho. Héhé. C'est que, voyez-vous, Red Rising reprend les codes de la dystopie Young-Adult avec brio (déjà, ce n'est pas rien) et, surtout, cale quelques bâtons de dynamite dans les rouages.
On a une introduction qui prend le temps d'installer son univers (dur) et son personnage (qui adhère 100% au régime, jusqu'ici), et on ne s'ennuie pas un instant. On a un système de castes qui, pour aussi délirant et irréaliste qu'il soit, repose sur une cohérence interne agréable : la caste dominante, les " Gold ", justifie sa prééminence par sa supériorité physique, intellectuelle, guerrière et méritoire, aussi soumet-elle chaque année ses propres enfants " Gold " à une sélection aride. Seuls les meilleurs, seuls les plus méritants, les plus brillants et les plus féroces, survivent. Ça, c'est de la vraie cohérence (bien effrayante) qui nous peint un univers fascinant. Et notre héros, issu de la caste la plus basse, infiltre les Gold et subit leur sélection. Sauf que son but à lui est de tous les envoyer en enfer.
C'est bien écrit, et l'incarnation des personnages principaux est solide, riche, ce qui (en dystopie YA) est suffisamment rare pour être signalé. Et pour vous donner envie : la seconde moitié du tome 1 est complètement dingue, exaltée, impétueuse, volcanique. Je n'ai pas encore lu la suite, je vous recommande donc Red Rising sur la base du seul tome 1.
Le tout est déjà paru, cependant, et ça donne :
Dans le même genre :Ce roman explore la construction de l'identité amoureuse et masculine à un âge sensible, celui qui saisit Yanis entre enfant et homme, avec une acuité et une simplicité percutantes. Yanis est un garçon, et entre la drague de rue, la moustache, l'expression de ses sentiments, il tourne autour de ce que signifie, socialement, " être un homme ".
D'une belle justesse, un roman que l'on traverse avec un petit serrement au cœur et une infinie tendresse pour ses personnages.
Dans le même genre :- Maïté coiffure, de Marie-Aude Murail (L'École des Loisirs, 2004), pour retrouver une voix si juste qui dévoile le cœur d'un ado garçon, avec pudeur et délicatesse ;
J'aime les histoires de frères ennemis <small> (chacun ses lubies) </small>, aussi, dès que j'ai lu la quatrième de couverture de Double faute, j'ai hurlé " Owi, owi, owi ! " et ai vendu mon âme à ce récit saisissant.
Le narrateur, Ulysse, est le faire-valoir typique, victime de l'injustice millénaire de ceux qui restent dans l'ombre car un autre a été jeté sous les projecteurs. C'est un garçon plein d'une rage salvatrice, parfois manipulateur, voire malsain, et pourtant, immédiatement notre challenger, immédiatement attachant. On est dans ses baskets, pas celles de son frère.
On est avec lui quand il confronte enfin son père.
On est avec lui quand il tente de comprendre ce qui est arrivé à son frère.
On est avec lui quand il infiltre le lycée de bourges et d'y séduire la belle gosse locale.
Et surtout, on soupire de bonheur lorsque le récit s'achève - magnifiquement - sur une épanadiplose d'une grande élégance. (Une épanadiplose, ce n'est pas une maladie de la peau, c'est une figure de style : le récit commence et s'achève sur le même motif.)
Un texte qui serre le cœur, joliment design é, pesé et lifté, aussi rond et parfait qu'une balle de tennis.
Dans le même genre : #6. Miss Charity, de Marie-Aude Murail (L'École des Loisirs, 2008)Pour une plongée au cœur de l'époque victorienne à travers les yeux de la jeune et talentueuse Charity Tiddler, c'est par ici !
La forme semi-théâtrale et les pages parsemées de dessins à l'aquarelle ne sont qu'une partie du charme de ce roman inspiré de la vie de Beatrix Potter ! Admirablement bien écrit du point de vue de Charity quelque soit la période de sa vie, on se plonge dans la lecture avec délice.
Outre le dépaysement culturel (qui rappelle l'ambiance et la justesse des mots de Jane Austen), on est saisi par les illustrations toutes choupichoutes et le caractère finalement badass de Charity, qui ose rêver d'émancipation dans un monde ou une femme ne devrait être que fille ou épouse.
Dans le même genre : #5. La pyramide des besoins humains, de Caroline Solé (L'École des Loisirs, 2015)Le jeu est basé sur la " pyramide de Maslow ", théorie de la motivation humaine selon laquelle il faut d'abord répondre à ses besoins (faim, sécurité...) avant d'espérer s'accomplir (estime, reconnaissance...).
Chris vit dans la rue. Sans toit, sans sécurité, sans amour, sans famille, sans reconnaissance : il n'est rien. Pourtant, à sa grande surprise, il franchit le 1er niveau... et commence à attirer les regards.
Ce roman court à la fin ouverte, rédigé dans un style à la fois concis et imaginé (touchant et percutant), est un ovni en littérature dystopique : à la frontière du portrait social abrasif et de l'aventure futuriste, il est vraiment mémorable.
Dans le même genre :- Film : 15 millions de mérites (Black Mirroir, saison 1, épisode 2), pour une dystopie sociale glaçante qui se nourrit de l'envie (du besoin ?) de reconnaissance.
Bien que le tome 3 ne soit pas encore sorti, je peux vous le dire : cette trilogie déchire ! Ovni linguistique (<3), ambiance gothico-burtonienne, personnages tous plus décalés les uns que les autres... Bref, tout un univers !
Mais quand un objet disparaît et que la nouvelle servante, Lucy, décide de se révolter contre le système, c'est la panique chez les Ferrayor. Quel secret cache la décharge ? Quel impact a-t-elle sur le Faubourg (tome 2) à ses pieds ?
Le deuxième tome est totalement à la hauteur du premier, voire meilleur encore, ce qui me laisse espérer du GRAND pour le tome 3 !
Dans le même genre :- , de Christelle Dabos (Gallimard Jeunesse, 2013-2015), pour un univers imaginaire un rien steampunk où les objets prennent vie ;
Ce roman est au croisement de plusieurs genres (du portait social John-Greenesque à la parodie décapante) mais, essentiellement, c'est une quête identitaire adolescente.
Mikey et ses amis n'ont jamais voulu être des " Élus ". Ils veulent juste passer leur bac, survivre à la campagne politique locale que mènent leurs parents, et - qui sait? - trouver l'amour. Ils sont habités d'anxiétés variées, ont de durs combats à mener.
Et ce qu'on retient, c'est que leur histoire est bien plus extraordinaire, intéressante, intime et puissante que celle des Êtres Suprêmes et leur cortège de lumières bleues.Un roman plein d'humour (la moquerie à l'égard des poncifs de la Fantasy est présente), et d'une grande sensibilité.
Dans le même genre : #2. Tobie Lolness (T. 1 & 2), de Timothée de Fombelle (Gallimard Jeunesse, 2006-2007)Bref, j'ai le sentiment d'avoir (re)découvert un auteur aimé, et quel bonheur ! Je vous invite à lire ma chronique émerveillée de Tobie (cf. lien ci-dessus).
Un hymne à la nature, à la poésie, et une ode à une vie simple et douce.
Dans le même genre :- Film : Arrietty, le petit monde des chapardeurs, de Yonebayashi et Miyazaki (Studio Ghibli, 2010) pour des petits personnages qui se faufilent entre les brins d'herbe ;
Ooooooh. Mon cœur fait des saltos à la seule mention de ce roman, que j'ai relu plusieurs fois depuis le choc initial. Parce que :
(Et drôle. Et fin. Et bourré de toutes ces angoisses et palpitations qui accompagnent le sentiment amoureux.)
Mais avant de se revoir, sans doute faut-il faire le point sur ce qui s'est passé il y a 10 ans, hmm ?
L'hisoire d'Eugène & Tatiana bondit régulièrement entre deux zones temporelles : le présent de 2016 où tous les deux se retrouvent, tourneboulés comme pas possible de si bien se correspondre, et l'été de leur rencontre, fait des frémissements de la fascination adolescente, et de sa cruelle nonchalance. C'est un triangle amoureux entre Eugène, Tatiana, et le temps qui a passé. C'est l'histoire des bonnes personnes qui se rencontrent au mauvais moment.
Ah, oui, et c'est une réécriture moderne, en vers libres, d' Eugène Onéguine, de Pouchkine.
Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Un roman en vers ? Adapté d'un classique russe du romantisme écrit dans les années 1830 ? Mais... quel cornichon irait parier trois francs cinquante sur un concept aussi perché ? C'est le plongeon garanti dans le puits de l'échec commercial !
Hé non. Preuve que le concept peut être résolument tarabana, si c'est bien exécuté, les lecteurs seront au rendez-vous. Et dans Songe à la douceur, la maîtrise narrative est d'une élégance absolue - ce qui nous permet de rire tout notre saoûl et renifler généreusement sans penser un seul instant " Je lis un roman en vers adapté d' Eugène Onéguine ". Ça fait plaisir de se le rappeler, mais c'est remarquable de pouvoir l'oublier.
Songe à la douceur est une merveille.
Dans le même genre :C'était mon TOP Littérature Jeunesse 2016 ! 15 perles piochées parmi plus de 155 livres lus - Top établi avec la participation du fidèle soldat Bloup.
Vous pouvez consulter mes Top des années précédentes :
Et je vous invite à farfouiller partout ! Voici d'autres Top Jeunesse 2016 :
(Si vous souhaitez proposer d'autres Top Jeunesse 2016 à lister ici, n'hésitez pas. Oui, même le vôtre, évidemment même le vôtre !)
En terme de listes, je publierai prochainement :
- mon Top BD et BD jeunesse 2016 ;
- mon Top Littérature 2016 ;
- mon Bilan Lecture 2016 (avec, dedans, mon petit Flop 5) ;
- Mes envies et défis Lecture de 2017.
Les Top restant à venir (BD et Litté), seront moins longs et riches que celui d'aujourd'hui - qui contient de vraies critiques - mais je continuerai évidemment de vous proposer des " Dans le même genre ". Parce que c'est ça qui est cool.
En espérant vous avoir donné des tas d'envies, et que vous frétillez sur votre siège à l'idée de dresser vos propres nouvelles listes,
BONNES LECTURES !