J'ai de grosses lacunes en Brassens. Et pourtant, c'est une voix qui a bercé mon enfance. Une omniprésence dans l'univers musicale de mes parents, comme l'ont été Jean Ferra ou Jacques Brel.
L'occasion se présente donc pour moi d'aller à la rencontre du Brassens intime avec ces Quelques notes avec Brassens. Hâte de me replonger dans cette période mythique de la chanson française.
À paraitre le 8 mars prochain aux éditions de L'Archipel.
Présentation de l'éditeur : « Comment vas-tu, galopin ? » C'est ainsi que Georges accueillait Joël Favreau, avec « le plus beau sourire d'homme qu’on puisse imaginer », comme le disait Jacques Brel.
Sa grande fierté est d'avoir, à l’aide de sa guitare, déposé quelques notes le long des chansons du maître, avec une complicité musicale, qui avec le temps s’est muée en amitié.
Comment était Brassens dans la vie ? Cette question revient sans cesse, intrigue ses admirateurs.
« L'homme qui a vu l'ours » témoigne dans ce récit des grandes qualités de cœur de « Georges ». L'humour, la générosité sans ostentation, la fidélité, la simplicité bourrue, l'extrême pudeur dissimulée derrière la provocation, ce n'était pas que de la littérature.
Mais c’est aussi toute une vie que restitue Joël Favreau, avec ses épisodes émouvants ou cocasses, avec la figure sombre du père, les portraits des artistes qu’il a côtoyés depuis 50 ans, guitare à la main.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com