Cover Story (reloaded) c'est une cover, une histoire, quelques explications. Premier épisode, avec The Amazing Spider-Man #129.
Une couverture mythique, peu s'en faut. Cette cible au premier plan, ces deux personnages désormais incontournables, de l'univers Marvel, vous les connaissez tous. C'est que pourtant, derrière cette cover ultra classique, se cache un coup de poker réussi, l'irruption d'un nouveau "vigilante", destiné à devenir un des anti héros les plus populaires, la décennie suivante. C'est en effet la première apparition historique du Punisher, sur les pages de la série phare du tisseur de toile. C'est sous la plume de Gerry Conway, qui invente là un justicier au croisement de Mak Bolan (L'Exécuteur) et de Charles Bronson (dans Un justicier dans la ville), que nait l'homme à tête de mort sur la poitrine. Nous le découvrons associé au Chacal, alias Miles Warren, le prof de biologie de Peter Parker, qui hait secrètement son élève depuis qu'il le tient pour responsable de la mort de Gwen Stacy, dont il était également amoureux. Sa vengeance sera terrible, et dans un premier temps, il parvient à convaincre Frank Castle d'éliminer le tisseur de toile. Le Punisher d'alors est encore très obtus, crédule, loin d'être le personnage complexe qu'il deviendra ensuite. Il mord à l'hameçon et heureusement, échoue dans sa tentative. Sous les crayons de Ross Andru, Castle semble avoir la quarantaine, un physique massif et frustre. Il rajeunira par la suite, semble t'il. Ses origines ne nous sont pas encore vraiment dévoilées, ses motivations restent floues. Cette première apparition n'est qu'une ébauche de ce qui viendra dix ans plus tard, quand les temps seront mûrs pour la consécration du Punisher. On notera que Castle a déjà sa propre déontologie, aussi discutable que cela puisse paraître. S'il parvient à désarçonner Spider-Man et à le faire choir du haut d'un immeuble (croyant ainsi l'avoir liquidé dès le premier coup, grossière erreur), il reproche au Chacal ce "coup bas" et le fait d'avoir frappé un adversaire dans le dos, ce qui est hautement déshonorable. C'est un Punisher encore ingénu, qui laisse traîner ses armes, et il emploie du matériel dont même un type comme Peter Parker peut retrouver la trace, l'origine.
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