En Sibérie, Pacôme est paysan. Il n’est pas riche mais sa terre et ses bras suffisent à nourrir sa famille. Mais sa belle-soeur, qui vit en ville, a toujours voulu quitte sa campagne pour avoir plus. Mariée à un homme riche, elle fait étalage de ses possessions, tandis que son mari suggère à Pacôme de s’agrandir.
Sa femme qui ne veut rien changer semble la voix du bon sens. Le grand propriétaire terrien du coin engage un homme de main pour faire la police et mettre à l’amende les paysans qui prenaient jusqu’à présent des libertés avec la terre et les biens d’autrui. La colère gronde autour de lui, Pacôme ne pense plus à son bien-être mais à faire grandir ses possessions, au détriment de sa famille. Il arrive finalement à acheter plus de terres, devenant propriétaire honni à son tour…
Cette bande dessinée est la transcription du conte de Léon Tosltoï du même nom, paru en 1886. Comme la nouvelle d’origine, le propos est de montrer les ravages de l’attrait du gain au détriment d’autrui, une visée éducative et moralisante tout à fait d’actualité mais qui ne m’a pas séduite plus que ça…
Martin Veyron, né le 27 mars 1950 à Dax, est un auteur de bande dessinée français. Son œuvre se compose d’albums humoristiques et de dessins de presse.
Ce qu’il faut de terre à l’homme a été publié par Dargaud en janvier 2016 (19,90€).
Livre lu dans le cadre du Prix BD Cézam 2017.
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