Le livre du vendredi: Everything, everything

Le livre du vendredi: Everything, everything

de Nicola Yoon, traduit par Eric Chevreau

Madeline n’a jamais mis un pied en dehors de sa maison. Jamais. En 18 ans. Atteinte d’une maladie rare, la jeune fille est allergique au monde et doit rester dans un environnement aseptisé pour pouvoir vivre. Mais l’arriver d’Olly dans la maison voisine va tout changer. L’énergie du garçon qui ne peut pas rester en place et qui grimpe partout est contagieuse et cette maladie-là, la maladie de la vie, Madeline l’attrape aussi.

Je sais que beaucoup de lecteurs ont adoré ce livre et je peux comprendre pourquoi. Les personnages sont candides et attachants, ils s’émerveillent des premières fois que la vie leur apporte. Le contexte est fort et plein d’enjeux. Les pages sont teintées d’humour, de pensées profondes et décalées inspirées par l’injustice de la situation (quelle plus grande injustice qu’un enfant malade?). La recette est bien exécutée.

Mais voilà, ça sent la recette.

Je ne dis pas que Nicola Yoon n’a pas écrit ce livre avec tout son cœur, je suis persuadée que c’est une auteure sincère. Mais si vous connaissez un peu ce qu’on appelle la « sick-lit », si vous avez lu Nos étoiles contraires, Si je reste et les autres, vous verrez vite les rouages qui composent Everything, everything.

Après ma lecture, j’ai pensé « ça y est, je suis trop mature (en tant que lectrice) pour ce genre de livres » mais, quelque part, j’ai encore envie de croire que peu importe le sujet ou le point de vu, un bon livre lu au bon moment doit pouvoir m’émouvoir. Peut-être est-ce l’exécution qui n’a pas fonctionner cette fois?

Ce n’est pas un mauvais livre, au contraire. C’est une lecture agréable, facile à dévorer, ponctuée d’illustrations sympas mais son charme n’a pas plus opéré que ça sur moi, c’est tout.

Ce livre compte pour les challenge Emprunt de Livres 2017 et la Coupe des 4 Maisons

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Marion