Carla rêve de devenir peintre, mais son oncle refuse qu’elle exerce cet art : ce n’est pas convenable pour une jeune fille du XVe siècle. Pourtant, elle continue à peindre en cachette le soir, et à sortir avec son amie, Lena, pour acheter tout le matériel dont elle a besoin. Un soir, Carla reçoit un mystérieux mot d’un certain Vincenzo Montoni qui lui propose de poser pour lui…
Un peu comme dans La prophétie des runes, de la même auteur(e), Carla est une jeune femme moderne pour son époque et décidée. J’ai lu d’autres romans qui parlaient d’artistes indépendants, comme Trois gouttes de sang, de Martine Pouchain par exemple, et ce thème me plait particulièrement. J’ai globalement bien aimé ce roman : l’intrigue est plutôt captivante, les personnages sont attachants, il y a une dimension fantastique un peu effrayante… Donc beaucoup de bons côtés : j’ai pris du plaisir à lire ce livre et l’histoire est très sympathique !
J’ai néanmoins un petit regret (que je n’aurais sans doute pas eu si j’avais lu ces romans un peu plus tôt, je deviens peut-être un peu plus difficile en ce moment), c’est que je retrouve la même atmosphère dans tous les romans de Catherine Cuenca que j’ai lu (voir nos articles sur La prophétie des runes, Eldorado et Le naufragé de la méduse) et je n’ai pas été marquée plus que cela par l’histoire. Un peu comme si je me retrouvais avec chaque fois presque le même livre entre les mains. Je me rends compte que c’est le cas pour beaucoup d’autres ouvrages ; je pense notamment aux romans d’Evelyne Brisou-Pellen, qui est pourtant une de mes auteur(e)s préférée.
Les illustrations, un peu comme dans la trilogie La prophétie des runes sont belles et donnent une petite originalité à la mise en page !
En conclusion, La malédiction de la pierre de lune est une histoire que j’ai beaucoup aimée, mais qui n’a pas le petit truc en plus qui fait qu’il m’aurait vraiment marquée.