Antoine Choplin – Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar

ChoplinJ’ai découvert Antoine Choplin en 2003 avec son premier roman Radeau. J’y suis revenu quelques années plus tard en 2009 avec Apnées et c’est là ma troisième incursion dans son œuvre. Constant, j’ai plus ou moins tiré la même conclusion en achevant la lecture de chacun de ces trois livres : c’est bien mais ça ne me touche pas vraiment. C’est toutefois suffisamment bon pour que j’y revienne.

Dans le dernier en date, l’homme du titre, garde-barrière en Tchécoslovaquie, va voir sa vie bouleversée par sa rencontre avec Václav Havel, dramaturge et futur président de la République. Le roman le suit durant les jours qui changeront son existence.

Comme dans ses précédents livres, j’ai passé un bon moment dans celui-ci. L’histoire est bonne, l’auteur s’en sort particulièrement bien dans son mélange de fiction et de réalité, ses personnages sont crédibles, justes et l’auteur les confronte à des sentiments tels qu’amour, amitié, loyauté qui sont exploités avec beaucoup de finesse. De plus, le contexte historique et politique dans lequel ils évoluent est assez fascinant. Quant à la langue, elle est subtile, sobre et il y a, ici et là, quelques très belles descriptions de la nature.

Alors, bizarrement, pourquoi cela ne me marque-t-il pas ?