Je remercie les Editions Robert Laffont et leur collection de La Bête Noire pour ce nouveau partenariat et ce premier envoi.
On ne choisit pas sa famille. Encore moins celle de son ravisseur...
Condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Max Ender a été jeté en pâture à ses codétenus par ceux-là mêmes censés assurer l'ordre et la discipline au sein de la prison. Lorsqu'il est reconnu innocent et libéré, ce n'est plus le même homme. Il n'a désormais plus qu'une seule idée en tête : se venger de cette société qu'il hait par-dessus tout.
Pour frapper ses bourreaux au cœur, il va enlever leurs enfants et, méthodiquement, au fil des ans, faire de ces petits anges des bêtes féroces avant de les envoyer punir ses tortionnaires à sa place. Tout se déroulera selon ses plans jusqu'à ce qu'une de ses créatures lui échappe et disparaisse dans la nature...
Me voilà avec un avis bien mitigé sur le dernier roman de Claire Favan qui sort le 16 février 2017.
Je ne dois rien enlever au style de sa plume qui est toujours aussi fluide et addictive. Le roman je l'ai lu très rapidement, j'ai du le lire en 3 fois grand maximum. Une histoire bien timbrée comme toujours pour cette auteure, elle a une imagination assez sadique et j'aime ça. Malgré tout, je n'ai pas eu ma claque, ni l'oppercut que j'avais déjà eu avec elle. Je vais peut être passer pour l'ovni des chroniques sur ce roman, car depuis quelques jours (même si je ne lis pas les chroniques pour être impartiale), je vois beaucoup de personnes avec des coups de coeur.
Ce roman, ne se raconte pas... au grand risque d'avoir un énorme spoile... donc je vais mettre mon ressenti.
Une première partie bluffante, sadique, machiavélique... bref du Claire Favan dans toute sa splendeur... je suis restée sans mot.... comment fait elle pour arriver à trouver des sujets aussi fous ?!
Arrive une seconde partie qui m'a quelque peu perturbée. Un saut dans le temps que je n'attendais pas du tout, je pensais vraiment que le roman resterait plus longtemps sur "les origines du mal" (pour ne rien vraiment dévoiler). C'est à partir de là que mon enthousiasme à commencer à retomber.
Je suis peut être difficile, je lis peut être trop, je regarde peut être trop de séries sur le même thème.... je sais pas... mais j'ai anticipé toutes les actions, j'avais l'impression d'avoir un déjà vu, une simplicité dans les actions, alors que la première partie j'allais de surprise en surprise. J'ai entrevu le fond des personnages.
La dernière partie, le final.... je vais pas dire une déception, car c'est un mot peut être trop violent. Actuellement, je regarde pour au moins la dixième fois, une série que j'adore... et en lisant Dompteur d'anges, j'ai eu l'impression d'être dans ma série (je ne dirais pas le nom car si vous connaissez la série je vais vous spoiler le roman). Je suis peut être habituée à autre chose avec les romans précédents de l'auteure et aussi le fait que ça ressemble à une série, mais le final ne m'a pas convaincu ou plutôt j'aurai aimé autre chose... quand on voit cette première partie si sombre, si glauque... je suis restée sur ma fin...
Ceci n'est que mon avis, Dompteur d'anges reste un bon roman pour des personnes peut être moins difficiles que moi. Beaucoup on eu leur claque et je peux le comprendre. Claire Favan tape encore fort avec le sujet abordé, ce n'est en aucun cas un mauvais roman, car il est bien construit, mais pour moi il a été trop prévisible et trop soft dans sa construction. On démarre crescendo et au fur et à mesure c'est devenu decrescendo... peut être lu au mauvais moment à cause de la série que je regarde en parallèle... si je ne la regardais pas en même temps, j'aurai peut être fait aucun lien direct avec.
Donc pour moi, une première partie de dingue mais une continuité prévisible et un final "déjà vu" et trop soft. Un roman que je conseille quand même car je sais qu'il plaira à un large public.