Le rouge vif de la rhubarbe
Ecrit par Audur Ava Olafsdottir
Traduit de l’islandais par Catherine Eyjolfsson
Edité chez Zulma en 2016
156 pages
Agustina, jeune fille handicapée, s’allonge aux beaux jours dans le carré de rhubarbe au-dessus de son village, surplombant ainsi la plage de sable noire. Et j’avais l’image !!! La vraie !!! Parce que sur la plage de sable noire, j’y suis allée ! C’est là :
J’ai lu les trois romans d’Audur Ava Olafsdottir, je les ai aimés, et même beaucoup aimés. Alors lorsque celui-ci est paru, je l’ai acheté sans réfléchir. Or, ce roman est, en fait, le premier écrit par l’auteure. J’aurais dû me méfier.
Il y a ce qu’on retrouve dans ses autres romans : des personnages atypiques, un regard poétique posé sur le monde, des petits tableaux impressionnistes, une douceur dans l’écriture qui tranche avec l’âpreté de l’ile… Mais !
Mais, un sentiment de trop peu, d’inachevé. Trop peu de passages m’ont emportée, réjouie ou enthousiasmée. Je suis restée sur ma faim. Et puis, j’ai tiqué à quelques endroits sur la maladresse de l’écriture que l’on ne peut imputer à la traductrice puisque c’est elle qui a traduit avec talent tous ses autres romans.
J’attends donc son prochain avec impatience.