L'ambiance est immédiatement pesante pour ce thriller. L'héroïne, collectionne les poupées en porcelaine. Personnellement, j'ai horreur de cela, je trouve ça flippant et bizarre, comme c'est surement ce que cherchais à pointer l'auteure, je suis dans le bain!
Le lecteur suit en parallèle Barbara/Barbie, double personnalité, mi pute - mi soumise, vivant avec sa mère aveugle, et Marc, flic estropié, traumatisé et misogyne de la brigade des moeurs qui enquête sur une prostituée qui énuclée ses clients. Bref, vous l'aurez compris, tout va se rejoindre.
J'ai adoré ce thriller, que j'ai dévoré en moins de deux jours, je n'ai pas pu le lâcher. Même si j'avais envisagé cette fin, l'accroche addictive tient vraiment à cette ambiance malsaine, à la plume trash et franche d'Ingrid Desjours. Je suis fan! Commencez l'histoire par un viol bien dégueu ça à le chic pour attirer et accrocher le lecteur, non? Allez, je n'en dirais pas plus, à part le fais que je vous le recommande, évidement! ;-)
(Athénaïs, je ne sais pas si je vais pouvoir raviver ta mémoire avec si peu... J'ose jamais en dire trop, de peur de spoiler l'histoire, alors je crois qu'il va falloir que tu le relis... ;-) )
"Provocateur, cynique et misogyne, Marc est affecté à la brigade des moeurs après un grave accident. Quand, dans le cadre d'une enquête, il croise la douce Barbara, le policier est troublé par son regard presque candide, touché par cette fragilité que partagent ceux qui reviennent de loin. Emu. Au point de croire de nouveau en l'avenir.Mais il est aussi persuadé qu'elle est la pièce manquante pour démasquer le psychopathe qu'il traque. Et s'il se trompait? Le pire des monstres est parfois celui qui s'ignore, quand bien même il rêve sa vie dans les yeux d'une poupée..."