Résumé :
« Voici les cinq contes de fées qui bercent l’enfance des jeunes sorciers. Chacun a sa magie particulière qui enchantera les lecteurs et les fera tour à tour rire ou frissonner. Les commentaires passionnants et malicieux du professeur Albus Dumbledore qui accompagnent chaque récit seront appréciés des sorciers comme des Moldus. Le professeur y donne de nombreuses clefs et dévoile, par la même occasion, maint détail de la vie à Poudlard. »
Mon avis :
Je poursuis ma lecture des livres de la Bibliothèque de Poudlard avec Les Contes de Beedle le Barde que j’avais hâte de découvrir!
Autant que nous puissions le savoir, ces textes ont été achevés environ dix-huit mois avant les tragiques événements qui se sont déroulés au sommet de la tour d’astronomie de Poudlard. Ceux qui connaissent bien l’histoire de la récente guère des sorciers (pour avoir lu, par exemple, les sept volumes de la vie de Harry Potter) sauront que le professeur Dumbledore révèle sur le dernier conte de ce livre un peu moins de choses qu’il n’en sait – ou n’en soupçonne. La raison de ces omissions réside peut-être dans ce que Dumbledore déclara, il y a bien des années, en parlant de la vérité à son élève préféré, qui est aussi le plus célèbre : « Elle est toujours belle et terrible, c’est pourquoi il faut l’aborder avec beaucoup de précautions. »
Dans le premier conte, Le sorcier et la marmite sauteuse, nous découvrons l’histoire d’un homme un peu caractériel. Son père était quelqu’un de très généreux. Il passait son temps à aider et guérir les moldus, sans pour autant révéler sa qualité de sorcier. Cependant, la gentillesse ne se transmet pas en héritage et après la mort de son père, ce sorcier anti-moldu décide de ne plus aider ces gens dépourvus de pouvoirs… Suite, à ce conte, nous avons une petite critique d’Albus Dumbledore. Dans celle-ci, il nous parle de toutes les controverses qui ont entouré la publication de ce livre ainsi que de toutes les versions modifiées qui ont été publiées. Dans cette critique, on apprend l’existence d’un certain Brutus Malefoy qui est, bien entendu, anti-moldu. J’ai trouvé ça vraiment génial d’intégrer un personnage au nom si familier. Cette évocation a du faire sourire à grand nombre de Potterheads! Surtout qu’on remarque que les Malefoy sont restés les même, de génération en génération. Sinon le conte en lui-même était très sympathique à lire, plutôt enfantin mais ce n’est pas dérangeant. Quant à la critique de Dumbledore, elle est très intéressante!
Le second conte, La fontaine de la bonne fortune, met en scène trois sorcières qui vont s’unir pour atteindre leur but. Asha, Altheda et Amata ont toutes vécu des choses éprouvantes et espèrent qu’en atteignant la fontaine, la vie leur sourira de nouveau. Mais un chevalier va malencontreusement se retrouver engagé dans leur quête… J’ai beaucoup apprécié ce conte! Il reste court mais envoie un vrai message d’espoir. J’ai adoré la morale qui s’en dégageait. Dans la critique de Dumbledore, nous apprenons que ce conte fut l’objet d’une représentation théâtrale lors d’un spectacle de Noël à Poudlard. Spectacle qui, curieusement, n’a jamais été renouvelé! Le professeur Dumbledore nous parle aussi des scandales qui entoure ce conte et c’est là que nous retrouvons un Lucius Malefoy, toujours aussi soucieux de l’éducation de son fils. La réponse cinglante du directeur de Poudlard au père de Drago m’a bien fait rire! Retrouver des personnages familiers ajoute un caractère vraiment particulier à ce livre. Comme je l’avais dit pour Les Animaux Fantastiques ou Le Quidditch à travers les âges, on a l’impression que ce monde de sorcier existe. Tout un monde s’est crée autour d’Harry Potter et c’est toujours un bonheur de s’y plonger.
Toute oeuvre de fiction ou pas, qui fait état de croisements entre des sorciers et des Moldus devrait être bannie des rayons de Poudlard. Je ne souhaite pas que mon fils subisse des influences pouvant l’amener à souiller la pureté de son sang à travers la lecture d’histoires qui encouragent un mariage socier-Moldu.
Le Sorcier au coeur velu est le nom du troisième conte. Dans celui-ci, nous découvrons l’histoire d’un sorcier qui s’est jeté un sort afin de ne jamais tomber amoureux. Pour lui, l’amour n’est qu’une distraction inutile. Comme dirait Regina dans Once Upon A Time : love is weakness. Il pensait faire des envieux avec sa solitude mais il se rend compte un jour que les gens ont pitié de lui. Il décide donc de se trouver une femme. Pour être honnête, j’ai bien aimé ce conte… sauf la fin. Je ne m’attendais pas à ça et je trouve ça particulièrement affreux pour un conte pour enfants! Bon d’accord, Blanche-Neige, Bambi et autres sont tout aussi tragiques. Mais tout de même, j’étais déçue de la fin. Cette fois-ci, dans la critique qui suit le conte, Dumbledore ne nous parle pas de controverses. Étonnamment, il n’y en a pas eu. En revanche il nous fait une analyse profonde du sujet et nous parle plus en détail des cœurs velus. Nous retrouvons aussi des éléments familiers comme les horcruxes ou les philtres d’amour. J’ai trouvé ces quelques pages très intéressantes!
Babbitty Lapina et la souche qui gloussait est l’avant-dernier conte. Il nous raconte l’histoire d’un roi qui voulait devenir le seul sorcier du royaume. Pour cela, il fit chasser tous les autres sorciers, mais demanda tout de même l’aide de l’un d’entre eux. En effet, il ne possédait pas de pouvoirs magiques, il fallait donc que quelqu’un lui donne des cours. Mais il ne se doute pas un seul instant, que son professeur est un charlatan. C’est là qu’intervient Babbitty, qui va donner à cet escroc et à ce roi indigne, la plus belle leçon de leur vie… J’ai adoré ce conte! J’ai beaucoup aimé le personnage de Babbitty et surtout sa malice, sa ruse. De plus, ce conte a une très belle morale! La critique de Dumbledore se concentre essentiellement sur les Animagus. Encore une fois, cela rajoute des détails, des explications au monde qu’a crée J.K. Rowling et je me suis fait la réflexion que des mots comme Animagus faisait maintenant partie d’un langage qu’énormément de gens connaissent. Je sais, je me répète dans chacune de mes chroniques sur l’univers d’Harry Potter, mais je trouve cela vraiment dingue que ce monde crée par J.K Rowling semble se confondre avec notre réalité.
Ainsi que l’éminent philosophe de la sorcellerie, Bertrand de Pensées-Profondes l’a écrit dans sa très estimée Etude sur la possibilité d’inverser les effets réels et métaphysiques de la mort naturelle, concernant en particulier la réintégration de l’essence et de la matière: « Laissez tomber. On n’y arrivera jamais. »
Enfin, le dernier conte se nomme Le Conte des Trois Frères. Il est très court. Il met en scène trois frères qui, après avoir vaincu la Mort, ont le droit à un souhait chacun. Mais deux d’entre eux ne prennent même pas le temps de réfléchir et cela pourrait bien se retourner contre eux… J’ai bien aimé ce conte, mais j’ai trouvé dommage qu’il soit si court! La critique de Dumbledore se concentre sur les mythes qui ont entouré ce conte. Il nous parle de la Baguette de Sureau, de sorciers qui pratiquaient la magie noire en se déclarant invincibles et aussi des capes d’invisibilité. C’était aussi intéressant qu’instructif!
Contrairement aux deux livres que j’avais précédemment chroniqué, Les Contes de Beedle le Barde sont vendus au profit de l’association Lumos, crée par J.K. Rowling. C’est une association qui aide les enfants placés dans des centres car leur famille ne peut pas, ou plus, les assumer. Lumos essaie de donner à tous les enfants les mêmes opportunités pour démarrer sereinement leur vie.
En résumé, c’est encore un carton plein pour ce livre que j’ai littéralement adoré. Les contes sont tous très agréables à lire, mais ce qui fait vraiment tout le charme du livre, ce sont les critiques de Dumbledore. Elles sont instructives, passionnantes et, surtout, elles élargissent encore un peu plus toutes nos connaissances sur le monde qu’a crée J.K. Rowling. De plus, les profits engendrés par ce livre seront reversés à une association. Donc je ne vois vraiment pas quel point négatif pourrait venir entacher cette lecture!
Note : 20/20
AdvertisementsCet échange a marqué le début de la longue campagne que Mr Malefoy a menée pour me destituer de mon poste de directeur de Poudlard et de celle que j’ai moi-même entreprise pour mettre un terme à sa position de Mangemort favori de Lord Voldemort.