Titre :Tous nos jours parfaitsAuteur :Jennifer NivenEditions :Gallimard JeunesseGenre :DrameTranche d’âge :à partir de 14 ans
Prix :17,50 €Nombre de pages :384Date de parution en France :17 Septembre 2015« Quand Violet Markey et Thedore Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la "bête curieuse" de l'école. L'excentrique tourmenté et impulsif dont personne ne recherche la présence, qui oscille entre les périodes d'accablement dominées par des idées morbides et les phases "d'éveil" où il déborde d'énergie vitale. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa soeur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissée submerger par la culpabilité. Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante, l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir. »J’ai lu ce roman il y a deux mois maintenant et j’étais persuadée que ma chronique le concernant était en ligne sur le blog, alors que je ne l’avais même pas écrite... C’est donc avec regret et déception que je vais devoir vous donner mon avis sans pouvoir vous raconter à 100% ce que j'ai pu ressentir en lisant cette histoire. Je tenais donc à vous présenter mes excuses car j’aurai sincèrement aimé parler de ce roman juste après l’avoir terminé, lorsque mes souvenirs étaient encore très clairs, mais ce n’est malheureusement plus le cas. Heureusement pour vous, cette histoire m’a marqué et je n’ai donc pas tout oublié !Le livre commence en haut d’un clocher : Finch est au bord du précipice lorsque Violet apparait soudainement à ses côtés. Tous deux sont présents dans ce lieu pour des raisons qui leur sont propres, raisons qui nous seront expliquées assez vite dans le roman. En lisant le résumé, je pensais sincèrement que l’intrigue partait de cette scène, et qu’on devrait tenter de comprendre, tout au long du roman, les raisons de leur présence en haut du clocher, ce jour-là. En réalité, c’est plus complexe que cela !Violet est une jeune lycéenne qui a connu la popularité il y a quelques temps, avant que la vie ne lui enlève un être qui lui est cher, sa soeur. Elle est rongée par la culpabilité et ne comprend plus le tournent que prend sa vie, son sens. Finch, quant à lui souffre d’un autre trouble profond, qui est la bipolarité. C’est un garçon à part, qui, de part la lumière qu’il dégage, sait profiter de la vie comme personne ne sait le faire, sait rendre n’importe qui plus heureux qu’il ne l’a jamais été, alors que lui même est très souvent profondément triste. Une part de lui vit dans l’ombre, une part sombre et difficile à comprendre aux yeux des autres...Finch et Violet seront très vite liés par un lien inexplicable. Il va l’aider, lui montrer que la vie est bien plus belle qu’elle ne le pense, qu’elle mérite d’être heureuse, de vivre et de se libérer de ce poids qui lui crève la poitrine. Petit à petit, ils vont avancer, se soutenir l’un l’autre et tenter de surmonter le mal qui les ronge, en se rendant compte très vite que leur destin est lié...Jennifer Niven a choisi de traiter un sujet délicat et incompris du plus grand nombre : les troubles dépressifs. Ayant moi-même vécu une phase dépressive dans mon adolescence, j’étais curieuse de découvrir comment elle allait retranscrire le profond mal-être que l’on peut ressentir lorsque l’on vit cela, tout en réussissant à tenir en haleine ses lecteurs tout le long de son histoire. J’avais peur que la romance ne se mêle que trop mal à un sujet aussi dur mais j’avais tord.Cette auteure a su m’émouvoir au point que mon coeur s’est serré comme ça ne m’est jamais arrivé en lisant un livre, tout en me faisant comprendre la nécessité de la dureté d’une telle histoire pour nous, lecteurs. Le message qu’elle cherche à transmettre au public est puissant et incroyablement important ! Ce livre vaut le coup d’être lu par le plus grand nombre, c’est indéniable.J’ai néanmoins beaucoup de peine parce que ce livre n’est pas un coup de coeur pour moi... Il aurait vraiment pu l’être si il n’y avait pas eu ces quelques longueurs, au milieu de l’histoire. Je me rend de plus en plus compte de l’importance d’une intrigue prenante, du début à la fin. Je ne reproche vraiment rien à l’auteur car un tel sujet, évoqué dans une fiction adolescente, n’est pas un sujet facile à traiter mais surtout n’est pas adapté à un suspense haletant. Si elle avait choisi de faire autrement, d’ailleurs, cette histoire n’aurait pas eu le même sens, c’est certain !Je n’ai pas pu m’empêcher de comparer ce roman à celui de John Green : Nos étoiles contraires. Pourtant, je n’ai pas été très emballée par ce dernier alors que j’ai profondément été touchée par l’histoire qu’a écrit Jennifer Niven. La ressemblance entre le personnage de Finch et d’Augustus est néanmoins très troublante et je crois que c’est ce détail qui a fait que ce roman n’est pas un coup de coeur pour moi. J’ai beaucoup de mal à vous expliquer réellement les raisons de ce « blocage » mais je pense que ma déception pour Nos étoiles contraires joue sur mon avis concernant Tous nos jours parfaits, parce qu’ils ont des points communs et que je n’ai pas beaucoup aimé le roman de John Green. C’est absurde mais je crois qu’un détail aussi futile peut vraiment jouer sur un ressenti ! Dans mon coeur ce roman est un bijoux mais dans ma tête les détails qui m’ont dérangé ne cessent d’assombrir mon amour pour cette si belle histoire. C’est donc avec grande sincérité que je vous invite à découvrir cette histoire, difficile à lire soit dit en passant. C’est profond et triste mais c’est d’une beauté intacte dans ma mémoire, et c’est ce qui rend ce livre aussi magique ! Je n’ai jamais ressenti autant de contradictions et je peux vraiment dire que j’ai été à deux doigts d’avoir un profond coup de coeur pour ce livre mais même si j’ai envie de lui mettre cette étiquette, je me dois d’être fidèle à mes sentiments et honnête envers vous. Je vous souhaite néanmoins d’adorer, d’aimer, de chérir cette histoire comme aucune autre car elle mérite amplement son d'être appréciée à sa juste valeur !« - Dis-moi ce que tu as appris.- J’ai appris qu'il y avait du bon dans ce monde, si on prend la peine de bien chercher. J'ai appris que tous les êtres humains ne sont pas forcément décevants, moi y compris, et j'ai appris qu'un tas de terre de trois cent-quatre-vingt-sept mètres peut sembler plus haut qu'un clocher quand on s'y penche avec la bonne personne. »
Encore mille excuses pour cette chronique tardive et j’espère que ma chronique vous aura plu malgré un manque de précision de ma part ♡