Nom du livre : Tant que nous sommes vivants.
Nom de l’auteur : Anne Laure Bondoux.
Édition lue: Gallimard Jeunesse.
Nombre de pages : 301.
Note :
Quelques mots sur l’auteur : Anne-Laure Bondoux est l’auteur de «Le temps des miracles» (2009), «Les larmes de l’assassin» (2003), «Pépites» (2005), «La Princetta et le Capitaine» (2004), «Le destin de Linus Hoppe» (2001), «La vie comme elle vient» (2004). Récompensés par de nombreux prix, ses romans sont traduits dans le monde entier.
Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière de jour, lui, forgeron de nuit. Dès le premier regard, ils tombent follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient et ils doivent fuie la ville dévastée. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus…
Mais quand l’ombre a pris la place de la lumière, l’amour suffit-il à nous garder vivants?
Porté par la grâce d’une écriture ciselée, un grand roman d’aventure en forme de conte moderne.
Rare, puissant hypnotique.
Par l’auteur du Temps des miracles et des Larmes de l’assassin.
Je vous retrouve aujourd’hui pour une chronique, celle du dernier livre ayant croisé ma route. Je l’avais dans ma wish-list depuis un moment grâce à une bookblogueuse (dont je ne me souviens plus du nom) et cette semaine j’ai eu envie de l’acheter. Je n’ai pas été déçue car ce livre a franchement frôlé le coup de cœur. Roman dans la lignée du conte philosophique, soit on accroche à fond et on se laisse bercer par la poésie de l’histoire, soit on est effrayé par son côté parfois abstrait. Vous l’aurez compris, j’ai vraiment aimé.
Dès les premières lignes, j’ai été happée par l’histoire et le monde décrit, à la fois proche et différent du nôtre. Bo et Hama sont attendrissants, pour autant la relation amoureuse n’est pas cucul la praline. Leur couple va passer par bien des épreuves, ils devront accepter de se trouver mais aussi d’y perdre parfois. À travers eux et bien d’autres personnages, bon nombres de thèmes sont traités : l’amour, la perte, le voyage initiatique, l’intolérance, la haine, la peur de l’autre et l’obscurantisme. Ces personnages sont d’une profondeur époustouflante, on les croirait vivants, on souffre parfois même avec eux. Profondément humains, ils se trompent souvent, ce qui m’a fait à la fois les aimer et les détester.
Le message véhiculé dans ce livre m’a beaucoup apporté, certaines phrases ont d’ailleurs largement trouvé écho par rapport à ma vie personnelle et mon passé. L’écriture de l’auteure est poétique, fluide et cinématographique (je n’avais aucun mal à voir les scènes défiler devant mes yeux).
Tant que nous sommes vivants nous pousse à réfléchir sur nous-même, sur les autres et le monde qui nous entoure. Il reflète totalement la complexité humaine avec ses joies et ses tragédies, ses naissances, ses morts et ses trahisons. Tant que nous sommes vivants est une ode à la vie et à la mort, à toutes choses qui s’opposent.