Livre lu en Février 2017Merci aux éditions Actes Sud
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
Ce livre m'a été présenté par ma libraire au club lecture du mois de Janvier dernier, donc bien avant sa sortie, ce fut un coup de cœur pour elle, et la façon qu'elle avait de nous le raconter, de nous partager son ressenti, m'a fait me décider quant-a l'acquisition de ce livre.
4eme de Couverture :
Londres, mai 1974. Anthony Peardew attend sa fiancée, Thérèse. Celle-ci est étonnamment en retard. Il est loin de se douter qu'elle n'arrivera jamais, gisant au centre de l'attroupement qui s'est formé quelques centaines de mètres plus bas sur la chaussée. De retour chez lui ce même jour, Anthony réalise qu'il a égaré le médaillon que Thérèse lui avait confié, rompant ainsi la seule promesse qu'elle lui ait jamais demandé de tenir. Le coeur brisé, il passera le restant de son existence a collecter des objets trouvés au hasard de ses promenades dans l'espoir de pouvoir un jour les restituer a leurs propriétaires.
Désormais agé de soixante-dix-neuf ans, le vieil homme décide de léguer sa demeure victorienneet les trésors qu'elle recèle à sa fidèle assistante Laura, qu'il pense être la seule à même d'accomplir la mission qu'il s'est donnée. En exprimant ses dernières volontés, il est loin de se douter de leurs répercussions et de l'heureuse suite de rencontres qu'elles vont provoquer...
Histoire d'amour et de rédemption, Le gardien des choses perdues explore la magie des objets, le sens qu'ils donnent a nos vies et les liens inattendus qui nous unissent aux autres. Ce premier roman enchanteur, à l'humour et au charme irrésistiblement british, est en cours de traduction dans quinze pays.
Mon avis :
Je ne vais pas faire un double résumé ni rajouter des éléments a l'extrait de quatrième de couverture ci-dessus, mais simplement partager mes ressentis de lecture :
Une très jolie couverture vintage, une quatrième de couverture intéressante, un thé, un plaid ou une couette, une maison qui recèle des petits secrets, des objets perdus, conservés depuis des années par le propriétaire de la bâtisse, dans l'espoir de les restituer à leurs propriétaires Écrivain, il imagine des petites histoires autour de ces objets qu'il trouve et qu'il conserve précieusement. Nosu apprendrons au fur et a mesure de l'ouvrage, les raisons de cet "attachement". c'est tout cela "Le gardien des choses perdues" de Ruth HOGAN. et bien plus encore...Le petit gout d'amande que dégage l'objet livre en lui même est exquis ! J'ai découvert cette petite merveille avec plaisir et délectation. Une très belle histoire d'amour, d'amitié, de partage et de sauvegarde du patrimoine, une petite réflexion intéressante sur le rapport que nous entretenons avec les objets et les lieux les plus précieux de notre vie. Deux histoires parallèles qui se rejoignent de manière plutôt habile à la fin du roman. Une pointe d'humour so british que l'on ne peut ne pas toujours saisir mais également quelques petites longueurs. J'ai vraiment apprécié cette lecture bien agréable pour se reposer et se détendre. J'ai apprécié chacun des personnages, qu'ils soient présents ou supposés, j'ai pris plaisir a me représenter des lieux que j'ai imaginés comme "magiques" et des personnages originaux et très attachants. La bande son très "jazz", les différents morceaux qui ponctuent le livre, récurrents ou non, ont aussi contribué a faire de ce livre une petite madeleine très agréable un petit moment un peu hors du temps qui m'a fait du bien. Un livre a découvrir.
Je tiens à remercier ici les éditions Actes-Sud pour l'envoi de cet ouvrage.
Citations :
Lorsqu’il avait commencé, toutes ces années auparavant, à recueillir les objets perdus, il n’avait pas vraiment de plan. IL voulait simplement les mettre en lieu sûr au cas où, un jour, ils pourraient se voir réunis aux gens qui les avaient perdus. Il ignorait souvent si ce qu’il avait trouvé était rebut ou trésor. Mais, quelqu’un quelque part le savait. Et c’est alors qu’il s’est remis a écrire, tramant des nouvelles autour de ses trouvailles. Au fil des ans, il avait rempli ses tiroirs et ses étagères de fragments des vies d’autrui, et mystérieusement, ils avaient contribué à guérir la sienne – si cruellement fracassée- - et a la restaurer. Pas parfaitement, bien sur, pas après ce qui s’était passé. Une vie encore marquée de cicatrices, lézardée, déformée, qui néanmoins valait d’être vécue. Une vie avec des échappées de ciel bleu dans la grisaille comme le morceau de ciel qu’il tenait en ce moment dans la main.
Anthony suivait du bout des doigts les bords le la pièce de puzzle au creux de sa main et se demandait de quelle vie elle avait-été un jour l’élément minuscule. Ou peut-etre pas si minuscule. Peut-etre sa perte avait-elle représenté un désastre sans proportion avec sa taille, provoquant des flots de larmes, des flamboiements de colère ou des cœurs brisés.
Bomber disait que ce que les livres avaient de merveilleux, c’est que c’était des films qui se jouaient dans nos têtes.
Bande son :
Al Bowlly - The very thought of you
David BOWIE - Ashes to ashes
Etta James - At last
Ella Fitzgerald - Someone to watch over me
Mantovani - Charmaine
Over the rainbow
I am what I am, la cage aux folles (La version de Gloria GAYNOR est celle que je préfère...)
Bill Bailey - Want you please come home.
Bonne journée !