Off-Campus, tome 3 : The Score, de Elle Kennedy

Par Hopebookine

Sortie en 2016

Allie Hayes est en mode crise. Elle n'a toujours pas la moindre idée de ce qu'elle va faire après avoir obtenu son diplôme, pourtant la date fatidique approche à grands pas. Et comme si cela ne suffisait pas, elle tente de se remettre d'une rupture qui lui a brisé le coeur. Ce qui est certain, c'est que la solution à ses problèmes ne passe pas par une histoire sauvage avec la star de hockey Dean Di Laurentis ! Et pourtant, il est tellement difficile de lui résister. Mais Allie a décidé que même si son avenir est incertain, une seule chose est sûre, elle ne sera pas le prochain coup d'un soir du hockeyeur.

Il va falloir qu'il en fasse un peu plus que d'habitude pour la faire céder.

Dean obtient toujours ce qu'il veut. Des filles, des bonnes notes, des filles, la gloire, des filles... C'est un homme à femmes, et il n'a jamais rencontré une fille qui reste insensible à son charme. Jusqu'à Allie. En une nuit, la blonde fougueuse a fait basculer son petit monde. Et elle lui dit qu'elle veut être son amie ! Non. C'est lui qui décide du déroulement des choses et il n'est pas prêt à bousculer sa façon de vivre. Cette fille-là va faire tourner la tête du volage Dean, au point qu'il se demande s'il n'est pas temps d'arrêter d'enchaîner les amourettes pour se jeter dans le grand amour.

Après The Deal et The Mistake, les deux premiers romans de la série de Elle Kennedy consacrés à Garrett et Tucker, j'avais énormément d'attentes. Les deux premiers tomes de la saga étaient tout simplement géniaux, et j'en attendais énormément de celui-ci, d'autant plus que j'avais hâte de découvrir Dean. J'avais tellement d'attentes que je m'étais préparée à être déçue mais ça a été tout l'inverse.

The Score est pour l'instant pour tome préféré de la saga Off-Campus. Dean est tellement plus que ce qu'il croit, que ce qu'on nous montre dans les premiers tomes. Il est attachant et aime sans compter. Allie, elle, est drôle et ne se laisse pas faire par Dean. J'ai beaucoup aimé le fait qu'ils cachent leur relation aux autres, qu'ils se l'approprient complètement avant que tout le monde s'en mêle. Ca nous donne l'impression qu'ils sont seuls au monde et cette sensation est délicieuse.

J'ai tourné les pages une à une, sans être capable de m'arrêter, jusqu'à la dernière. La plume d'Elle Kennedy est fluide et elle nous transporte avec elle aux côtés de Dean et Allie.

Si je devais trouver un point négatif à ce roman coup de cœur je dirai que Garrett et Hannah m'ont un peu agacée, à se mêler des affaires qui ne les regardent pas vraiment.

J'ai lu dans The Score la scène la plus abracadabrante, la plus drôle que je n'ai jamais lue dans un roman. La situation est grotesque, les personnages hilarants et le tout est tellement grotesque qu'on ne peut pas s'empêcher de rire, en se demandant quand ça va se terminer. (Une infime partie de cette scène est dans l'extrait, juste assez pour vous donner envie de le lire ^^).

Comme ça avait été le cas dans les tomes précédents, j'ai découvert avec plaisir qu'Elle Kennedy accordait à ses personnages secondaires beaucoup d'attention. Summer Di Laurentis, la sœur de Dean, est irrésistible et aussi attachante que son frère.

Ca va être très compliqué de dire au revoir à une série comme celle-ci... Si vous ne l'avez pas commencée ou que vous hésitez, ne vous posez plsu la question et foncez : attachante, drôle, osée, Off-Campus est la série New Adult par définition. Elle est pour l'instant ma saga New Adult préférée.

" Fait #1 : la police d'Hastings a environ huit officiers dans son équipe.
Fait #2 : ils sont tous chez moi.
- Souhaitez-vous porter plainte ? demande l'officier qui reste collé aux côtés d'Allie en me fusillant du regard.
Je suis perché sur la deuxième marche des escaliers et je lui retourne son regard de tueur. L'ambulancier qui examine ma tempe me réprimande lorsque je tourne la tête, mais je l'ignore. Ce qui m'arrive est absurde.
- Si quelqu'un doit porter plainte, c'est moi ! je m'exclame d'une voix incrédule.
Le flic lève la main et me fait signe de me taire.
- Nous parlons à Mademoiselle Hayes, Monsieur.
Ah, oui, Mademoiselle Hayes. Cette folle qui est aussi ma copine. Le Ninja qui m'a assommé avec un presse-papier à l'effigie de Wayne Gretzky. "