The Curse T1

The Curse T1

Marie Rutkoski

publié en 2017

456 pages

fantasy

L’extrait

« Le bonheur se nourrit de liberté, et la liberté de courage. »

La note

♥♥♥♥♥

La critique 

Je pense que vous avez entendu parler de ce roman, qui a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie VO (et un peu moins pour sa VF), et aujourd’hui je comprends pourquoi !

Pour faire court, l’auteur nous envoie aux côtés de Kestrel, fille d’un célèbre général, qui acquiert un esclave rebelle, Arin, lors d’une vente. Et si la jeune femme espérait le sauver d’une mort certaine, elle va vite se rendre compte qu’Arin n’est pas celui qu’il prétend être….

Je ne vais pas vous mentir, l’histoire y va crescendo : on commence doucement, l’auteur met bien son univers en place, et vers le milieu tout s’accélère à une vitesse folle, jusqu’à une fin tout simplement explosive. J’ai dévoré cette deuxième moitié, et waouh quelle partie. On va de révélation en révélation, de rebondissements en rebondissements, et j’ai plusieurs fois terminé un chapitre la bouche grande ouverte. L’univers est à tomber, j’ai beaucoup aimé la confrontation entre deux peuples différents (mais pas tant que ça non plus), et les critiques qui en ressortent, que ce soit sur l’esclavage, ou la hiérarchie sociale. Malgré ça, et ce sera le seul point négatif, j’aurais adoré en découvrir plus (oui, je suis jamais contente), que l’auteur nous en dévoile un peu plus sur ce monde fascinant. En espérant que ce soit fait dans les tomes suivants…

Concernant les personnages, j’ai beaucoup aimé Kestrel (même si son prénom surprend au début), qui malgré la pression paternelle est bien décidée à ne pas se laisser faire. Elle a son caractère bien à elle, ce qui fait que j’ai trouvé étrange qu’elle ressente presque tout de suite un petit quelque chose pour Arin (mais je vous rassure, pas dès la deuxième page hein), même si les sentiments ne se contrôlent pas, ce dont l’auteur fait la démonstration tout le long du roman, d’ailleurs. En parlant d’Arin, je l’ai trouvé un peu en retrait par rapport à Kestrel, mais de ce que l’auteur nous donne…OH MON DIEU. Il est ultra touchant, n’a pas eu une vie facile, pourtant il relativise beaucoup et a su pardonner à ses ennemis (alors que je les aurais éclatés contre un mur, mais c’est une autre histoire). On retrouve aussi quelques personnages secondaires, assez absents dans la deuxième partie, même si c’est compensé dans la première où ils ont une place à part entière.

Enfin, le style de l’auteur est relativement simple mais efficace, et il retransmet bien tout ce qu’il faut, donc ce n’est pas gênant du tout !

En bref, OU EST LA SUITE SVP ??