Ragdoll

Ragdoll
Editions Robert Laffont
Collection La Bête Noire
La police découvre un cadavre composé de six victimes démembrées, assemblées par elles par des points de suture telle une marionnette, et que la presse va rebaptiser Ragdoll, la poupée de chiffon. L'inspecteur Fawkes, qui vient juste d'être réintégré à la Métropolitan Police de Londres, dirige l'enquête sur cette épouvantable affaire, aidé de son ancienne coéquipière, l'inspecteur Baxter. Le tueur nargue la police en diffusant via les médias une liste de six noms , et en précisant les dates auxquelles il compte les assassiner. Fawkes et Baxter réussiront-ils à sauver ces six personnes, quand le monde entier garde les yeux braqués sur chacun de leurs mouvements ? Nombre de pages : 464 Je vais encore m'attirer les foudres de nombreux lecteurs je crois.... Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé ce roman mais je n'ai pas eu la claque comme beaucoup de personnes ont pu avoir. L'histoire est très bien trouvée, un corps composé de six victimes ça donne le ton de suite. Quand on m'a dit tu vas y retrouver un peu de Seven dedans, j'ai eu un peu de mal à le croire, car on m'a souvent vendu du rêve proche de ce film culte. Mais ici je dois avouer que nous étions vraiment proche... Une liste de futures victimes et ouiiiiiiiiiiii on apprend d'avance les meurtres, mais voilà tout est mis en place pour essayer de contrer ces actes odieux et pour une raison qui échappe à tout le monde, aucun fil rouge (enfin en apparence).... On va vite douter de chaque personnages qui gravitent autour de cette enquête de près ou de loin. Mais voilà, pour moi ce genre de roman où la place est au visuel, trop au visuel j'ai tendance à lâcher assez vite même si l'histoire me pousse à continuer. Nous ressentons bien que l'auteur écrit dans le cinéma... beaucoup de descriptions digne de scénarios (j'ai eu la chance de pouvoir lire quelques scénarios d'où ma remarque), quelques clichés 100 % américains qui aussi ont tendance à vite me dire "mais oui, comme dans un film, pas la vraie vie". Après tout un roman, où l'action made in cinéma est bien encrée nous voici avec un final d'une cinquantaine de pages.... euhhhh pour le coup je dois dire que je suis légèrement déçue de la fin. Je comprends pas pourquoi passer plus de 400 pages à nous faire douter et tourner en bourrique pour conclure aussi rapidement et sans plus d'explications. Me voici avec un avis mitigé, une bonne idée d'histoire mais une construction trop visuel digne des séries télévisuelle. Une adaptation me gênerait pas du tout car les éléments sont là pour ce genre de film ou série.