Oser, j’y réfléchis depuis maintenant plusieurs mois.
Ces mots aujourd’hui sont bien une preuve du chemin que j’ai parcouru. Oser, cela peut-être n’importe quoi : oser changer de travail, oser assumer ses erreurs, oser assumer son corps, oser réaliser ses rêves. J’ai fais un peu tout ça dernièrement. Un grand ménage suivi d’un grand calme. D’un petit bonheur du quotidien, de la routine, du câlin au chien, du bois de la maison et de la laine d’un tricot. D’une petite erreur qu’on assume, d’une plus grosse qu’on corrige.
Un ensemble de bien, de bons et d’excellents qui se sont réunis parce que je les ai réuni. Parce que je les tiens et que je ne le laisse plus partir. Parce que j’ai réussi.
Mais oser pour moi s’est accompagner d’une grande prise en main : on ose enfin, on prends le risque, le risque d’être heureux, le risque de se prendre la porte, le risque d’échouer. Mais tout part d’un bon sentiment : je ne veux pas regretter. Je ne veux pas me retourner dans quelques années pour dire : et si j’avais oser, et si j’avais dis, et si j’avais essayé.
J’aurais essayé, tout et rien, je me serais plantée et j’aurais réussi, j’aurais peut-être l’année la plus chargée de toute ma vie.
Oh, bien sûr, mon toit me tombe sur la tête, mon chien aboie à longueur de journées, ma voiture est constamment en panne, mes boss m’exaspèrent, et je ne suis toujours pas un écrivain à succès ni une blogueuse tendance.
Cependant, à la fin de la journée, je me sens bien, parce que je l’ai fais. J’ai osé. Un peu tous les jours, certains plus que d’autres, des gros et des petits défis. Un pas à la fois. Et je ne devrais ma réussite qu’à cela.