J'ai découvert "Le journal de Lisette" de Sophie Guizani en lisant le premier numéro du web magazine "Adopte un indé", qui a arrêté sa publication à l'heure où je vous parle.
Même si je savais où je mettais les pieds, car nous avons affaire à un roman noir où se mélangent suspense et thriller, j'ai été surprise du décalage qu'il pouvait y avoir avec la couverture qui se veut sobre et délicate.
"Le journal de Lisette" est très bien écrit car il y règne une douceur tout au long du récit. Il y a des pointes d'humour. On sourit mais pas très longtemps car Lisette n'et pas une femme très très rigolote... La narratrice nous décrit ses crimes presque avec tendresse. Et j'avoue même m'être dit : pourvu qu'elle ne se fasse pas prendre. C'es inquiétant non... ? Je me fais peur parfois !
J'ai été tout de même gênée par le changement de narration, principalement écrit à la première personne, je n'ai pas bien compris pourquoi Sophie Guizani passait à la 3ème personne soudainement.
J'aurai aussi aimé en savoir plus sur le père de Maxime et ne pas attendre la fin pour avoir la raison de sa présence dans le roman. On découvre le journal à travers ses lectures mais il ne participe pas vraiment à l'intrigue. C'est dommage car on ne sent pas la tension monter.
A part ces deux petits points, j'ai beaucoup aimé cette histoire qui me rappelle les romans de Nadine Monfils mais en beaucoup moins barré !
Le résumé de "Le journal de Lisette" de Sophie Guizani :
Lorsque le père Maxime lit le journal de Lisette, il découvre une femme narcissique à l'extrême, manipulatrice, calculatrice et égoïste. Il dévoile le portrait d'une veuve noire sans pitié qui lui confesse en détails tous ses crimes horribles. Mais c'est également une femme amoureuse qui se confie avec sensibilité. Une femme pour qui passion rime avec folie et désolation. Et c'est dans une dernière lettre post mortem que Lisette tentera de lui ouvrir les yeux sur sa vraie nature et sur l'homme qu'il est réellement.
Si vous voulez vous le procurer, c'estICI
Bonne lecture et bonne découverte,
Sonia