Le festival Quais du polar s’achève aujourd’hui, il aura, je pense, encore rencontré le succès escompté. Un grand bravo à l’organisation et aux bénévoles, souvent très patients pour faire face à l’impatience des visiteurs
Mon bilan du Quais du Polar 2017
Cette année je n’ai pas pu me rendre à la journée du vendredi comme j’ai pu le faire lors de la précédente édition. Je le regrette car j’avais l’accréditation, je tiens d’ailleurs à remercier Olivia Sébart de l’équipe des quais du Polar pour cela, afin de participer à Polar Connection, volet professionnel du festival Quais du polar. C’était l’occasion de rencontrer les professionnels du polar mais aussi de participer à des conférences des plus intéressantes. Je ferais mieux l’année prochaine.
C’est donc le samedi que j’ai pris la direction du festival. Mais avant de fréquenter la grande messe du polar, j’ai eu la chance immense de rencontrer Bernard Minier pour un interview en tête à tête – si je n’inclus pas la caméra et la non moins sympathique équipe de lecteurs.com. Grâce à eux et XO éditions j’ai obtenu son dernier livre « Nuit » afin de mieux préparer cette rencontre et je les en remercie encore. L’équipe a su me mettre à l’aise et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai joué le jeu devant l’objectif. Dans le courant de la semaine le reportage – vidéo à l’appui – sera en ligne sur lecteurs.com et je vous ferais découvrir à ce moment là mon petit retour sur cet interview.
Bernard Minier Bernard Minier en dédicace.
Une fois que j’eusses laissé Bernard Minier et l’équipe de lecteurs.com, j’ai fait un saut au Palais du commerce, il y avait déjà une grande affluence et ce, malgré le fait que ce soit midi passé et que de nombreux auteurs n’étaient plus présents. J’en profitais pour flâner au milieu des stands. Après avoir fait une belle razzia de dédicaces l’année dernière, j’étais cette année moins gourmand. Mon objectif principal était de voir Henri Loevenbruck pour acheter et faire dédicacer « Ils rêvaient de liberté« , son roman sortit en poche, et bien je vous l’avoue je l’ai loupé. Problème de timing.
Car cette année j’avais décidé d’assister au moins à une conférence, et c’est celle avec M.C Beaton que j’ai choisi : De l’influence de l’éternelle Agatha Christie. Pour celle-ci plus qu’une autre? Et bien parce qu’Agatha Christie est l’une de mes auteures préférées, je n’ai pas compté combien de ses romans ai-je bien pu lire, mais ils sont nombreux. La seconde raison était la projection en avant-première du documentaire « Agatha Christie contre Hercule Poirot, qui a tué Roger Ackroyd? ». Documentaire qui sera diffusé à l’automne 2017 sur Arte. Et je vous conseille une chose, regardez le! Il est vraiment très intéressant et très bien réalisé.
M.C Beaton Ragnar Jonasson Jean-Christophe Klotz.
C’est donc à l’issue du documentaire qu’une table ronde a eu lieu avec M.C Beaton, Hervé Claude, Ragnar – non pas Lothbrok mais Jonasson – et Jean-Christophe Klotz, le réalisateur. Les échanges ont été vraiment très riches, on y apprend l’influence d’Agatha Christie et son franc-parler dans les romans de M.C Beaton (Quiche fatale, Remède de cheval …), mais aussi la passion de Ragnar Jonasson à la traduire et à s’inspirer de ses codes d’écritures. Hervé Claude retient surtout l’intemporalité de ses romans qui tient au schéma de construction de l’intrigue. Pour le réalisateur, Agatha Christie est une experte de l’ellipse – procédé d’omission volontaire de l’auteur pour passer sous silence certains faits.
Au final j’ai envie de relire le roman Qui a tué Roger Ackroyd?, et je suis impatient de découvrir les romans de Ragnar Jonasson.
En conclusion, si cette année je n’ai pas vu ma PAL s’agrandir – oui je suis le type qui a zappé d’aller acheter un roman de Ragnar – j’ai fait une superbe rencontre et assisté à une avant-première de qualité. Si j’ai un regret, c’est de n’avoir pu rencontrer d’autres blogueurs/blogueuses pour partager encore plus ma passion des livres et là du polar.
J’espère que ce petit retour vous aura plu,