MARTIN, Thierry. Nam-bok. Futuropolis, 2017, 104 pages, 18 €.
Ce que j'en ai pensé :En s'appuyant sur une nouvelle de Jack London, " Nam-bok le hâbleur ", Thierry Martin nous raconte l'histoire d'un homme parti très tôt de sa tribu natale certainement proche des inuits , et va découvrir malgré lui le monde.
Un jour, il revient alors que tout le monde le croit mort depuis longtemps. Et il se met à raconter le monde qu'il a découvert : des bateaux immenses, des maisons empilées les unes sur les autres, des villages avec plus de monde que l'on pourrait imaginer en rêve.
Alors qu'il est heureux d'offrir son nouveau savoir à son peuple, il est reçu avec une méfiance bien compréhensible.
Une histoire qui montre le choc des civilisations , et l'incompréhension du démesurément grand lorsque l'on vit très simplement. Les illustrations montrent ce que peuvent comprendre les amis de Nam-bok : le train devient un énorme monstre de fer, les immeubles des paillotes empilées les unes sur les autres.
Mais sont-ils prêts à croire Nam-bok ou simplement à envisager que cela est humainement possible ? Leur cerveau est-il apte à se représenter certains concepts ?
J'ai trouvé cet album magnifique et rempli d'enseignements . Très simple dans ses dessins et ses textes, il n'en est pas moins très riche.
Rendez-vous dans votre librairie préférée le 6 avril pour ne pas louper la sortie de cette pépite !
Chez Futuropolis.