Y’a comme un lézard, Kathy Dorl

Y’a comme un lézard, Kathy DorlRésumé :

Mila, jeune femme surdouée et dotée de compétences hors du commun, travaille pour l’Agence Spatiale Européenne. Ses passions : la protection animale et la défense de l’environnement. Sa faiblesse : son isolement social provoquant sa perte de contrôle sur les événements. Mila, Faustine, « Boss », Hadrian et Maxime sont les attachants héros de « Y’a comme un lézard », le sixième livre de Kathy Dorl – avec la participation de Marc Escayrol –, qui brasse de nombreux sujets chauds bouillants sans se donner de grands airs. Entre secrets, trahisons, obstacles, une épreuve, plus terrible encore, s’annonce. Des rires aux larmes, « Y’a comme un lézard » est un roman où notre monde est présenté avec humour, une pointe de fantastique, mais surtout beaucoup de tendresse… pour la joie de lire.

Mon avis 

Je remercie tout d’abord les éditions Hélène Jacob pour l’envoi de ce roman. Outre le fait que je ne connaissais pas l’auteur, c’est le premier livre édité chez eux que je lis, autant dire que c’est une première pour tout ! J’avoue toutefois, que le titre et la couverture ont fait mouche et c’est ce qui m’a donné envie de découvrir le contenu de ce roman. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre au début, mais bien que je n’ai pas été totalement conquise par ce livre, ma lecture a été globalement sympathique.

L’auteur nous présente dès la première page Mila, une jeune femme dont l’intelligence n’a d’égal que ses incroyables pouvoirs psychiques. C’est dans l’agence spatiale européenne que Mila exploite pleinement ses capacités intellectuelles au service de la recherche et de la science. Mais, depuis peu, la jeune femme a développé un intérêt tout particulier pour la protection de la faune et de la flore au point de devenir végétarienne, ce qui la rend d’autant plus instable émotionnellement et inquiète son entourage. Comme si cela ne suffisait pas, des accidents et autres phénomènes inexpliqués se produisent à la métropole et les services secrets ne tardent pas à soupçonner Mila d’en être responsable…

J’ai trouvais que le début de l’intrigue était un peu brouillon et mettait du temps à se mettre en place d’autant plus que je ne voyais pas trop la direction que prenait l’histoire de prime abord. Pour ma part j’ai tendance à me perdre rapidement dans les longues explications scientifiques, plus particulièrement d’ordre spatial qui, selon moi, ne font qu’alourdir le récit sans pour autant le rendre plus compréhensible ou intéressant. Certes, il est louable d’inclure des références du genre dans le roman mais pour les non spécialistes dans le domaine que la majorité d’entre nous est, le mieux c’est de vulgariser l’information pour la rendre plus accessible. Toutefois, le récit prend par la suite un tournant inattendu et beaucoup plus intéressant. Entre action, suspense et émotion, je ne me suis pas ennuyée jusqu’à la fin qui m’a totalement prise au dépourvu.

Par ailleurs, j’ai été sensible au thème principal abordé par l’auteur, à savoir la cause environnementale et plus particulièrement l’impact de l’homme sur notre écosystème. Le discours écologique tenu dans ce roman déclenche une sonnette d’alarme dans notre cerveau de lecteur et permet, entre autres, de nous sensibiliser au sort de notre planète qui mérite que l’on s’y intéresse davantage. Un autre point positif revient mine de rien au style de l’auteur que j’ai trouvé plaisant et entraînant. Sa plume est fluide et les touches d’humour entre réparties cinglantes et jeux de mots, rendent la lecture plus légère. Pour ce qui est des personnages, j’ai eu du mal à m’y attacher en dehors de Mila que je trouvais intrigante, pour la simple et bonne raison qu’ils n’étaient pas assez développés selon moi. On en apprend très peu sur eux et mis à part leurs interactions avec Mila, il y en a certains que l’on ne voit pas beaucoup au fil des chapitres.

En bref, Y’a comme un lézard est un titre qui pourrait plaire à tout ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la cause animale et végétale. Pour ma part, les quelques bémols que j’ai pu citer plus haut n’ont pas entaché ma lecture qui s’est révélée assez divertissante !