- Le principal trait de votre caractère : Je crois que deux traits se percutent souvent : la volonté et la capacité à rêver. C’est peut-être pour cela que certains rêves deviennent réalité, à force de vouloir.
- Votre rêve de bonheur : Écrire, près de l’homme que j’aime, ici ou ailleurs, mais dans un pays où il ne fait jamais froid. Ne jamais vieillir, ce qui, par ricochet, rendrait mon père éternel.
- Le pays que vous aimez le plus, qui vous inspire ou celui où vous voudriez vivre : J’ai la chance de vivre en Guyane depuis bientôt deux ans. C’est un coin d’Amérique du Sud absolument envoutant qui mériterait d’être mieux connu. Je n’ai jamais été autant à ma place que dans le ventre de la forêt amazonienne. Le futur se dessinera peut-être sur un voilier, le nez au vent et j’espère, sans le mal de mer. - Votre couleur préférée : Le bleu indéfinissable de l’heure bleue. Quand le jour capitule et que le noir n’a pas encore éclaté, quand la lune joue les éclairagistes sur ces instants furtifs au coeur de la forêt, au bord de l’eau. - Votre fleur préférée : La pivoine. - Votre animal préféré : J’aime tous les animaux, sauf les moustiques. Je déteste voir des animaux encagés, utilisés, raison pour laquelle je ne peux pas aller dans un zoo ou au cirque. J’ai une infinie tendresse pour les bonobos, que je rêve d’aller rencontrer un jour, du côté de Kinshasa. J’ai trois chats, deux Maine Coons et un tout petit, un peu estropié, que nous avons recueilli tout récemment. Et j’espère un jour avoir de la place pour un bon gros chien. - Votre pêché mignon : J’en ai plein ! Le chocolat, les baked beans au petit-déj’, comme en Angleterre (oui, je sais…), le moka praliné que faisait ma grand-mère (jamais retrouvé cette saveur unique de l’enfance avec de l’amour dedans), la vraie purée de pommes de terre et, j’ose le dire, les frites accompagnées de compote de pommes. Mais au restaurant, je me comporte normalement. - Ce que vous détestez par-dessus tout : La trahison- La faute pour laquelle vous auriez le plus d'indulgence : Les fautes d’orthographe ! Non, je plaisante. Plus que la faute en elle-même, c’est la répétition de la faute qui peut devenir impardonnable. Chacun a le droit à l’erreur, nous ne sommes que des humains. Errare humanum est, perseverare diabolicum.
- Votre devise / citation préférée : « Le tact dans l’audace, c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin. » Jean Cocteau.
Niveau lecture :
- Quel livre a marqué votre vie ? : Bonjour tristesse. Le choc fut tel que Françoise Sagan est devenue instantanément mon amie imaginaire, « ma Françoise » celle à qui je me confiais dans ma tête et parfois, quand j’osais, sur le papier. - Votre endroit préféré pour écrire : En tailleur sur mon canapé. - Un rituel ou une habitude lorsque vous écrivez ? : Aucun. C’est l'écriture qui me convoque et pas le contraire. J’aimerais être disciplinée, écrire de telle heure à telle heure, accompagnée d’une tasse de thé, toujours le même, et m’étirer une fois le devoir accompli, satisfaite et rassasiée, mais ça ne se passe pas comme ça. Je suis aux ordres. Quand ça cogne à la porte, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, j’obéis. - Le livre qui a pu vous inspirer pour devenir écrivain : Toujours Bonjour tristesse. Il a été le déclencheur, la gâchette. Même si beaucoup d’autres par la suite ont confirmé cette nécessité. - Parmi vos ouvrages, au quel êtes-vous le plus attachée ? « La nuit, je mens » est mon premier roman publié et distribué. J’y suis donc particulièrement attachée puisqu’il marque mes vrais débuts d’auteur.- Votre auteur préféré : Difficile de répondre à cette question. Celle qui remporte tous les suffrages est déjà citée plus haut, deux fois. Je pourrais passer pour une monomaniaque si j’insistais encore. J’aime Zweig, Duras, évidemment, et puis Decoin, Tesson, Coulon, Declercq, les deux Jack, Kerouac et London, et tant d’autres…
- Avez-vous des projets en cours ? Est-ce que vous pouvez nous en parler un peu ? Un prochain roman est bien avancé, et puis un autre, en parallèle, qui traitera d’un sujet qui me fascine : la mémoire, les souvenirs, en particulier ceux de l’enfance. Je ne sais pas le quel des deux aura le dernier mot en premier.
Mon avis très vite en ligne
Je remercie chaleureusement Cathy de m'avoir fait parvenir son ouvrage ainsi que les éditions Albin Michel.
Je la remercie également d'avoir bien voulu répondre à ces quelques questions afin d'apprendre à la connaître un peu plus, pour ma part cela me conforte dans mon envie de découvrir ce livre très prometteur !