La princesse Kaguya Murata Kaeko Edition Cénacle de France, 2011 Traduit par Pierre Régnier 128 pages Genre : Conte
Résumé :
« Il est une princesse si belle qu’on ne peut même imaginer qu’elle soit de ce monde » telle est la rumeur qui se propagea dans tout le pays.
Le conte de la Princesse Kaguya est une version simplifiée du « Conte du coupeur de bambous » considéré comme le plus ancien conte populaire japonais.
Mon avis :
Ce n’est qu’après avoir découvert l’adaptation cinématographique faite par les studios Ghibli que j’ai su que « La princesse Kaguya » était à l’origine un très vieux conte japonais, je n’ai pas réussi à mettre la main sur la traduction que je voulais, du coup je me suis rabattue sur cette version bilingue apparemment simplifiée.
Un jour un coupeur de bambou trouve une petite fille dans l’une des tiges, il la recueille et l’emmène pour l’élever avec sa femme. La petite fille grandit à toute vitesse et se révèle être d’une grande beauté, elle est tellement belle que tout le pays entend parler d’elle et que beaucoup d’hommes la demande en mariage…
Mon résumé n’est pas complet mais c’est délibéré pour ne pas trop en dire car si l’histoire s’attarde sur les différents hommes qui essaient d’approcher Kaguya et comment elle fait pour s’en débarrasser, il y a aussi une autre partie concernant la jeune fille et plus particulièrement ses origines qui sont pour le moins étonnantes, suffisamment étonnantes pour avoir eu du mal à adhérer quand je les ai découvertes avec le film d’ailleurs, mais si je ne suis toujours pas pleinement convaincue aujourd’hui je suis tout de même moins sceptique qu’au début, après tout cette fin n’est pas plus étrange que de voir une petite fille naître dans un bambou !
« La princesse Kaguya » est un joli conte, plein de charme, qui aurait mérité d’être un peu plus développé (mais peut-être que ce bémol est dû à ma traduction et que le conte originel est plus long…) mais qui met en place une histoire plaisante, un peu mélancolique et très poétique, on peut à la fois s’amuser en découvrant les astuces de Kaguya pour tenir éloignés ses prétendants et être touché par des thèmes un peu plus sérieux qui sont abordés.
Je suis surprise que cette histoire ne soit pas plus connue (même si le film a un peu réparé ce tort) car elle vaut la peine qu’on s’y attarde, autant sur papier que sur écran !
Ma note :