- 78 pages
- Rouergue
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C'est surtout la couverture et le format très court qui m'ont encouragé à débuter ce roman.
Au collège, Blaise laisse parler ses poings : " Ba-Ba-Bam ". Et quand il finit par être viré, cette violence se répand dans les rues et jusqu'à chez lui. Mais au-delà du délinquant, Blaise est aussi un adolescent torturé, poursuivi sans relâche par ses angoisses et sa colère.
Malheureusement, je n'ai pas réussi à accrocher à ce roman. Vous vous me demanderez sûrement pourquoi je l'ai terminé ? Parce qu'il était extrêmement court !
Il y a pourtant quelques bonnes choses à l'intérieur. Déjà le pronom personnel choisi "tu". Je n'avais jamais bouquiné, du moins en entier, de livre qui utilisait ce sujet. Je savais que le choix d'un pronom autre que celui à la première personne du singulier ou à la troisième était parfois adopté par l'auteur, comme dans "La Modification" de Michel Butor (dont j'avais lu un extrait)...
C'est une bonne idée car cela interpelle le lecteur ( qui se sent visée ) et nous implique davantage dans l'histoire.
De plus, l'auteur choisi un point de vue interne. La psychologie du personnage principal sur lequel, on s'attarde,est excessivement décrite. On évoque ainsi ses craintes, ses doutes, ses colères. Seulement ses émotions négatives en somme. On nous dresse ainsi le portrait d'un adolescent tourmenté, qui a des véritables difficultés à s'exprimer.
Le pitch n'a pour autant pas réussi à me convaincre, sans doute la fin y est elle aussi pour quelque chose (ce mystérieux homme cagoulé). Il manquait un petit quelque chose, que je serai incapable d'identifier, pour que je ressente des sentiments à l'égard cette lecture ... Peut être que ce roman est trop négatif !? Peut être que je n'ai pas aimé cette tension que l'on ressent à sa lecture !?
En conclusion, je dirais que malgré ses points positifs, je n'ai pas accroché.