Après Roland est mort, l'auteur est de retour en librairie avec Je ne sais pas dire je t'aime aux éditions Anne Carrière.
En confrontant ses personnages aux aléas de la vie (un décès, un mal-être, une rupture, une quête d'identité), Nicolas Robin distille dans ses romans des touches d'optimismes, comme autant de rayons de lumières dans un environnement qui s'est provisoirement assombri.
À la manière de certains albums des Beatles (Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, Abbey Road) ou des Daft Punk (Discovery), Nicolas Robin lie les différents chapitres de son livre entre eux, en utilisant un élément de la fin de l'un dont on retrouve un écho dans les premières lignes du suivant.
Une transition subtile qui ajoute une musicalité supplémentaire au texte. Une musicalité qui fait le lien entre les personnages et les lecteurs, comme une douce mélodie qui nous accompagne au fil des pages.
Après Roland est mort, on découvre en filigrane dans ce nouveau texte cette "signature" de Nicolas Robin. Elle consiste à jouer avec les petits détails anodins du quotidien pour en faire de réjouissants petits opéra rock. On peut facilement imaginer Roland est mort et Je ne sais pas dire je t'aime comme les deux premiers actes d'une bienveillante comédie musicale. Vivement le prochain !
Je ne sais pas dire je t'aime est un livre qui fait du bien et il est disponible aujourd'hui en librairie.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com