A l’orée du verger de Tracy Chevalier

A l’orée du verger de Tracy ChevalierA l’orée du verger

Ecrit par Tracy Chevalier

Traduit de l’anglais par Anouk Neuhoff

Publié aux éditions de La Table Ronde

Collection Quai Voltaire

Lu sur liseuse

J’aime lire des romans qui m’emportent en un autre temps, en un autre lieu. En 1838, dans l’Ohio, James Goodenough  cultive des pommes reinettes dorées, celles qui laissent un arrière-goût d’ananas en bouche.   Sa femme, entre deux gueules de bois,  préfère les pommes à cidre. C’est  la guerre des pommes ! (Les reinettes sont mes pommes préférées… mais ce n’est pas le propos ! si ce n’est qu’à chaque fois que James croquait avec délice dans une de ses pommes, je salivais !)

Robert, leur fils, parti très jeune de la ferme, suite à un drame que l’on ne découvrira qu’assez tard, parcourra la Californie d’abord à la recherche d’or puis de plants et de graines de séquoias et de redwoods. Toujours des arbres, mais gigantesques, dont l’Europe, et surtout l’Angleterre, raffole…

Dans un style fluide et très agréable à lire, Tracy Chevalier nous emmène sur les routes des Etats-Unis et on se laisse guider avec un grand plaisir même si l’histoire personnelle de la famille Goodenough est loin d’être un long fleuve tranquille. J’aime cette manière de mêler noirceur dans le contenu et sérénité dans l’écriture.

Les personnages secondaires ont autant d’intérêt que les principaux, et nous régalent avec leurs caractères bien trempés. Ce roman est aussi une histoire de rencontres. Robert a trouvé sur sa route des hommes et des femmes bienveillants qui vont l’aider à surmonter les épreuves imposées par la vie.

Vraiment un bon moment de lecture, enrichissant et divertissant !