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Vous avez pu découvrir en février dernier que j’ai une passion pour la famille Kennedy et tout particulièrement pour John Fitzgerald Kennedy et Jackie Kennedy née Bouvier. À l’occasion de la sortie du film Jackie – loin d’être à la hauteur du personnage -, je vous ai également parlé d’un roman pour lequel j’ai eu un énorme coup de coeur. Il s’agissait de « Le journal de Mary » de Alexandra Echkenazi que je vous recommande chaudement.
Je ne pouvais que sauter sur l’occasion de lire cette nouvelle biographie qui a pour but de rétablir la vérité sur JFK.
Je remercie les éditions Perrin et NetGalleyFrance pour l’envoi de ce service presse numérique.
Il est difficile d’imaginer John Fitzgerald Kennedy à l’âge de 100 ans. C’est pourtant l’âge qu’il aurait eu le 29 mai 2017, si le destin en avait décidé autrement. Le temps est venu de faire la part des choses entre le mythe du jeune président flamboyant (46 ans), mort tragiquement, et la légende noire du fils de famille dépravé, soutenu par la mafia.
A peine tombé sous les balles à Dallas, le 22 novembre 1963, à 46 ans, John F. Kennedy entrait dans l’Histoire. Jusqu’à ce que les révélations sur les turpitudes du clan familial, l’amateurisme de l’équipe présidentielle, ses frasques sexuelles ne transforment le mythe en légende noire. JFK a-t-il été un héros de la guerre du Pacifique ? Est-il entré en politique par défaut ? Ce yachtman cachait-il une santé médiocre ? Quels ont été les rôles de Joe, son père, et de la mafia, dans sa carrière ? Quel est son bilan face à l’URSS, à Cuba et au Vietnam ? Sur les droits civiques des Afro-Américains ? A-t-il été victime d’un complot ?
Un peu plus de cinquante ans après sa disparition tragique, le temps est venu de dresser un tableau objectif des mille jours du trente-cinquième président américain et un portrait dépassionné de ce Janus aux allures de play-boy.
J’avoue avoir été à la recherche du mythe Kennedy alors même que la biographie de Georges Ayache a pour but de montrer la vérité derrière la légende qui s’est peu à peu construite autour de ce personnage historique énigmatique.
Il ne faut pas se leurrer. Sa légende est née le jour de son assassinat retransmis en direct à la télévision. JFK en deux ans de règnes à la Maison-Blanche n’avait pas vraiment eu le temps de faire ses preuves, mais sa jeunesse, sa beauté, son charme et sa courte vie ont façonné le mythe.
Georges Ayache retrace la vie de John F. Kennedy de son enfance à son assassinat sans respecter l’ordre chronologique qui assommerait le lecteur, mais en mettant en exergue des thèmes comme sa vie dissolue à la Maison-Blanche, ses relations avec la CIA et le FBI, le pouvoir de Joe Kennedy sur son fils, etc.
La biographie se limite à des éléments factuels. Georges Ayache écrit la vérité, rien que la vérité. Elle se suffit à elle-même. Et il n’y a nul besoin de romancer la vie de JFK pour qu’elle soit passionnante.
J’admire l’homme pour ses qualités et surtout ses défauts. En seulement quelques années, il a fait face à de nombreuses crises – la crise des missiles à Cuba, la baie des cochons, la guerre au Vietnam – et pas des moindres malgré une santé fragile qui aurait cloué au lit n’importe quel homme.
Après avoir eu un coup de coeur pour le roman d’Alexandra Echkenazi qui retrace la liaison entre JFK et Mary Pinchot au travers de son fameux journal intime mystérieusement disparu après son tragique assassinat sur les bords du Potomac. Je souhaitais avant tout savoir si cette liaison romancée par Alexandra Echkenazi avait eu un semblant d’existence. Je n’ai pu que sauter de joie lorsque dans le chapitre 20 intitulé « JKF mène une vie dissolue à la Maison Blanche » il est fait référence à cette femme qui a eu une grande influence sur John et à son journal intime disparu après avoir été entre les mains de la CIA.
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