Bonjour,
Un grand merci à Patty Gauhar alias Laurence Germain pour ce service presse mais surtout pour son extrême patience ! ❤
Je n’avais jamais prêté attention à la couverture … c’est particulier !!
4ème de couverture
Paris, de nos jours. Coco, vingt-six ans, ne boit pas, il ne se drogue pas, il se dit communiste, d’où le surnom qu’il s’attribue. Il vit dans la rue depuis l’âge de ses quatorze ans et se nourrit de méfaits et de violence. Seulement, lorsqu’il rencontre Liz, jeune coiffeuse naïve, férue de romans à l’eau de rose, il décide de tisser sa toile autour d’elle, parce que c’est une question de survie, un tremplin qui va lui permettre de retourner sa veste en s’embourgeoisant. Petit à petit, Liz se rebelle contre son emprise. Et vous croyez connaître Coco ? Eh bien, vous vous trompez !
Mon avis
Pour une fois je commence par l’écriture car c’est ce qui interpelle en premier. Dés le début du roman on est pris par la gouaille de Coco … il nous entraîne direct dans les bas-fonds . Cela nous donne tout de suite une idée du personnage (pas piqué des vers soit dit en passant) !
Le roman se construit autour de l’alternance des points de vue de Coco et Liz sur leur relation « amoureuse »…. un petit bémol, on apprend trop tôt dans l’histoire ce qu’il va se passer (du moins en parti ) du coût cela m’a gâchée un peu ma lecture
Malgré l’alternance entre Coco et Liz, ce dernier prend toute la place. Il est omniprésent, presque omnipotent … c’est parfois aussi étouffant pour nous que pour Liz.
On assiste tout au long du roman à une descente aux enfers d’une femme et à la folie destructrice d’un homme qui ne rêve que de posséder, La posséder surtout. Certaines scènes, tout comme le personnage de Coco, sont dérangeantes, violentes,chocantes … on tombe dans la noirceur humaine, celle de tous les jours (que nous voyons régulièrement aux infos ).
Pendant ma lecture, je me suis amusée à faire quelques recherches. Je voulais savoir si la rue « mendie le cœur » dans laquelle habite Liz existait vraiment. La réponse est non, c’est donc un choix réfléchi de l’auteur (mais je n’en dis pas plus pour ne pas trop vous dévoiler la personnalité de Liz ). Par contre, et cela m’a fait sourire, il y aurait une rue « gît le cœur » …ça pourrait être un bon lieu de début ou de fin pour une histoire ;), non ?
Revenons au roman, si j’ai râlé au début de ma chronique concernant une information trop tôt donnée, j’avoue que la fin m’a surprise… ouverte et fermée en même temps, c’est au lecteur de supposer, de se créer sa propre fin parmi des choix multiples . Et j’avoue que pour ma part c’est la première fois que je me retrouvais dans cette situation !
Conclusion
Je ne sais pas si j’ai aimé ou pas ce livre. J’en suis sortie perplexe mais bien incapable de dire pourquoi.
Dans tous les cas si vous souhaitez découvrir les bas-fonds et jusqu’où la jalousie, le besoin de posséder, de manipuler, la folie peuvent vous emmener c’est un livre à lire… vous y plongez direct. Âmes sensibles s’abstenir !!
Vous le trouverez ici sur le site des éditions Saint Honoré
Je ne sais pas si l’auteure sera complètement d’accord et cette phrase ne correspond pas non plus complètement au roman…mais je lui trouve une part de vrai !
Bonne lecture !! ❤