Livre lu en Mars 2017
Pourquoi j'ai choisi ce livre :
J'ai choisi ce livre car son thème m'attirait.
J'avais lu une pièce de théâtre sur le même thème, et cela me permettait de voir par l'intermédiaire de ce nouveau roman, comment un auteur pouvait traiter le sujet. Principalement, je me suis fié a la quatrième de couverture. L'autre raison, c'est qu'il est toujours intéressant de découvrir des auteurs dont on a entendu parler via des vidéos ou des chroniques et de se faire sa propre idée soi-même de leurs écrits. Ce livre est le dernier livre en date de cet auteur.
Quatrième de couverture :
Samuel fête ses trente cinq ans,; seul face a des assiettes vides. La déprime est proche. il attrape alors son téléphone pas réalise qu'il n'a personne à qui parler. Soudain, un numéro lui revient en mémoire: celui de son enfance et de la maison du bonheur familial depuis trop longtemps disparu.
Tiens, et s'il appelait ? A sa grande surprise, quelqu'un décroche. Et pas n'importe qui : c'est à lui-même âgé de dix ans qu'il est en train de parler ! Mais que dire a l'enfant que l'on était vingt-cinq ans plus tôt ?
Finalement, chaque soir à travers ce téléphone, Samuel va s'interroger : l'enfant que j'étais serait-il fier de ma vie ? Aurait-il vraiment envie de devenir l'adulte que je suis aujourd'hui ? Ne l'ais-je pas trahi en renonçant a mes rêvess.
Grâce a ce dialogue inattendu et inespéré, Samuel va, peu à peu devenir acteur de sa vie. Et avancer, enfin !
Mon avis :
Alors je vous parlais un peu plus haut d'une pièce de théâtre que j'avais lue récemment sur ce sujet mais je n'ai pas ressenti le besoin de vous en parler entre ces lignes a la fin de cette lecture. Non qu'elle ne fut pas intéressante mais que quelquefois, les mots et les ressentis me sont difficilement verbalisables selon les ouvrages... parfois, les mots manquent, parfois l'inspiration manque mais surtout ce qui manque c'est aussi le temps d'écrire, même quelques lignes fu rtives, d'autant que pour plus de sincérité, je ne rédige jamais au préalable de brouillon d'article et je vous parle uniquement par le biais de cette petite feuille blanche de mon coeur a votre coeur.
Donc, dans cette pièce de théatre, Véronique OLMI* mettait en scène un homme qui, désurant "sécher" son anniversaire, va se retrouver face a une image de lui même a l'age de 80 ans.... imaginez un peu le programme.
Ici, dans le dernier livre de Cyril MASSAROTTO, par l'intermédiaire du téléphone et de ses souvenirs, l'homme à trente cinq ans, et va se retrouver face a lui même d'une autre manière, indirecte, par le biais du téléphone, avec son avatar a l'age de 10 ans.
Cela démarre assez mélancoliquement; mais l'idée de départ est séduisante, puis ensuite, il va y'avoir une sorte de jeu ou le petit va donner des "leçons de vie au grand", et le grand va anticiper les actions du petit allant jusqu’à corriger des faux-pas qu, il a faites étant enfants, revivre une deuxième fois sa vie en n'omettant pas par exemple, de couvrir sa maman de tendresse.
Mélancolique et nostalgique, je vous disais, mais ce qui est interessant dans ce roman, c'est surtotu l'exercice d'écriture auquel s'est plié l'auteur. On peut peut-etre regretter le coté "monsieur- tout- le monde" du personnage de Samuel, mais c'est peut etre aussi ce qui fait la force de cette histoire, c'est que justement quiconque puisse s'identifier à cette histoire.
J'aurais personnellement aimé par exemple, selon ce principe qu'un grand découvreur, un grand mathématicien, un grand voyageur (ce ne sont que des exemples.... il y'en a des milliers) se retrouve face a lui même a l'age de dix ans, quel en aurait été le dialogue entre l'adulte et l'enfant, qu'est-ce que l'enfant aurait appris a l'adulte et inversement.
Beaucoup de tendresse se dégagent de ce roman ce qui en a fait pour moi une assez bonne lecture malgré un début plutôt mitigé, une jolie petite histoire d'amour vient s'insérer dans ce roman et relever le tout, donnant également une jolie petite touche positive a ce livre. Un livre qui fait du bien, et un bel exercice d'écriture et d'imagination à prolonger.
* : Véronique OLMI - Un autre que moi
Citations :
Il n'est jamais trop tard pour bâtir quelque chose de neuf; surtout si ce quelque chose, c'est soi-même. Car on ne reconstruit jamais mieux une maison qu'autour des murs que l'on connaît déjà.
L'enfant que j'étais n'aime pas l'adulte que je suis devenu. Y'a-t-il pire chose qui puisse arriver dans la vie? A trop me laisser porter par le cours des choses, à trop laisser choisir la vie à ma place, j'ai abandonné mes rêves : j'ai trahi mon âme d'enfant.
Retrouver sa vie en solo après un chagrin d'amour, c'est comme regarder les négatifs de ses photos préférées : plus rien n'est beau. Au lieu de voir la vie en rose, on la voit en vert - tout est laid, désagréable, déprimant.
Il y'en a beaucoup d'autres que je vous invite a découvrir en lisant ce roman.Ressources :
(A Venir)
Bonne journée !