Le jour où je suis partie, c’est l’histoire d’une jeune marocaine, Tidir, forcée de se marier avec un homme qu’elle n’a pas choisit et en deuil de la mort de sa meilleure amie, Illi. Un jour, elle voit ses milliers de femmes, dans la télévision de son salon, en train de marcher, de se battre pour leur liberté. Tidir ne veut plus suivre les règles imposées par l’islam, les coutumes qu’on lui impose. Elle aussi veut être libre, et c’est la quête de cette liberté qui nous ait raconté dans ce livre...
J’avoue avoir eu très peur de ne pas accrocher à ce roman, car les récits qui se déroulent dans des pays d’orients sont très éloignés de ce que j’ai l’habitude de lire ; mais Charlotte Bousquet ma conquise, m’a fait voyager et aimer le Maroc, un pays que je connaissais que très peu.Sa plume est très douce et nous charme très vite. Le personnage de Tidir est ce qui nous donne le plus envie de continuer à lire : elle est touchante, de part ce qu’elle a vécu, de par sa façon de penser, de voir le monde, son combat, sa hargne et ses idéaux. J’ai vraiment adoré ce personnage !
Il ne se passe pas énormément de choses dans ce roman, mais bizarrement je ne me suis pas ennuyée. Ce livre nous permet de voyager, à travers le périple de Tidir, en écoutant son histoire, en apprenant à la connaitre, à comprendre ses envies de liberté, et au final le voyage se fait très court pour nous alors qu’elle est partie depuis des jours...
Ce qui m’a le plus plu, c’est dedécouvrir une nouvelle culture, très différente de la notre mais totalement ancrée dans le présent. Charlotte Bousquet évoque les attentats en France et en Belgique et de cette manière, on comprend que le monde est si vaste que ne l’on peut pas se rendre compte du nombre de façon de vivre qu’il y a sur cette planète, de la chance que nous avons de résider en France, un pays de liberté et de paix.
Le message que l’auteur fait passer est très touchant et d’actualité. Dans beaucoup de pays, malheureusement, être une femme c’est avoir moins de droits que les hommes ! Pourtant, nous sommes au 21ème siècle... et oui, pourtant. Au quotidien, on ne pense pas forcément à toutes ces femmes, exploitées, soumises, mal traitées et emprisonnées par des idéaux ou par des religions, parce notre culture nous permet d’être libre, mais toutes les femmes n’ont pas cette chance, encore aujourd’hui. C’est une injustice qui ne se mesure même pas tellement elle est forte mais malheureusement, c’est une réalité !Grâce à ce roman, j’aurai appris à aimer encore plus les droits qui me sont accordés, dans mon pays. J’aurai compris qu’être une femme peut être une grande faiblesse dans certains pays et qu’avoir le droit d’en faire une force est une chance incroyable ! Je me dis souvent qu’il y a toujours pire que soit et qu’il faut positiver, dans n’importe qu’elle situation, mais ce que vivent ces femmes est inacceptable et ne devrait pas exister. Elles, elles ont le droit de vouloir une autre vie, de se plaindre, de se battre, moi je ne dirai plus jamais que je n’ai pas de chance parce que c’est faux, tout simplement.Rien que d’écrire cet article, de pouvoir m’exprimer sur n’importe quel sujet, est une chance incroyable...
Merci à la vie de m’offrir de si belles choses. Ce roman m’a donné une belle claque sur l’importance d’être reconnaissant et positif. Merci Charlotte Bousquet !