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« La promesse » est le troisième roman de Mia Sheridan que je lis. Mais avant de commencer ma lecture, j’avais quelques appréhensions à cause d’une légère déconvenue sur son précédent roman publié en France. Il faut dire que j’ai adoré « Archer’s Voice » et pratiquement détesté « Léo ». Il y avait donc une chance sur deux que j’aime ma lecture – si maintenant je mêle les mathématiques à la littérature, on n’est pas sorti de l’auberge.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Quand Kira croise Grayson à la banque, elle pense avoir trouvé la solution à son problème : il est visiblement à la recherche d’argent et elle est prête à partager celui dont elle héritera si elle se marie. Il ne lui reste plus qu’à faire sa proposition, un peu inhabituelle. Grayson a promis qu’il restaurerait le vignoble familial situé en Californie. Pour cela, il a besoin de fonds. Il va accepter avec réticence la proposition de Kira.
Apparemment, ils partagent bien peu de choses. Ils ont également des préjugés l’un sur l’autre.
Mais, au cours d’un été, au milieu des vignes, ils vont apprendre à se découvrir, à s’apprivoiser, à découvrir que leur rencontre va peut-être leur permettre de trouver bien plus qu’un avantage financier.
Kira, au pied du mur, ne voit plus qu’une seule solution pour commencer à acquérir son indépendance face à son père. Prenant son courage à deux mains, elle se rend au vignoble de Grayson pour lui faire une proposition hors du commun : en échange d’une année de mariage, ils se partagent un héritage. Sur le papier, c’est la solution idéale pour les deux parties. Cependant, elle ne sera pas sans conséquence sur la vie de nos deux héros.
Je suis heureuse! Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis heureuse d’avoir dévoré le nouveau de Mia Sheridan. C’est venu comme une surprise, car cela faisait une dizaine de jours que j’étais bloquée dans ma lecture du troisième tome de Phobos. Après avoir pris la lourde décision de l’abandonner, je me suis tournée vers cette romance afin d’être sauvée in extremis d’une panne de lecture. Et cela a marché!
L’addictivité de la plume de Mia Sheridan que j’avais tant appréciée dans « Archer’s Voice », je l’ai retrouvée dans « La promesse ». Le contrat de mariage est un thème de la littérature éculé, mais que j’adore toujours autant lire. Je dois dire que Mia Sheridan a réussi à donner un coup de jeune à ce sujet.
Dès les premières pages, je me suis prise d’affection pour le couple Kira/Grayson.
Kira semble être une petite fille riche et fragile, pourtant il lui a fallu faire preuve de beaucoup de courage pour tourner le dos à son père et son fiancé. Quant à Grayson, il n’a l’air de se soucier que de lui du vignoble. Ensemble, ils m’ont fait passer par toutes les émotions possibles. J’ai vécu quelques heures dans un ascenseur émotionnel salvateur qui a fait battre et se serrer mon petit coeur de fleur bleue. Je veux plus de romance comme celle-ci. Kira et Grayson sont deux âmes torturées par la vie, en grande partie à cause de leurs malveillants parents, mais qui ne sont pas hermétiques à l’amour. Ils ne rentrent donc pas dans une spirale infernale d’autodestruction.
Si vous entrez dans l’histoire les deux pieds joints – comme cela l’a été pour moi – vous rirez et pleurerez avec Kira et Grayson. Je vous invite fortement à lire la rencontre amoureuse entre un dragon et une petite sorcière aimant faire des plans sur la comète.
Un jeu du chat et de la souris qui débute par un contrat temporaire et qui termine par une promesse d’éternité.