Je suis très (trop ?) exigeante en matière de polars. Pour preuve ma répulsion pour des romans encensés comme ceux de Camilla Lackberg (beurk beurk beurk) ou encore le Yeruldegger d'Ian Manook. Je suis preneuse du polar bien fichu, comme ceux de Philip Kerr par exemple. J'adore le polar "prétexte" à une intrigue délirante et / ou drôlissime (Carlos Salem, Duane Swierczinsky, Donald Westlake). Et surtout, j'aime le polar qui n'en est pas un, et qui dépasse la seule enquête, fût-elle prenante, avec des gens comme Craig Johnson (attention ! pour éviter de divulgâcher il faut impérativement commencer par le premier, Little bird !) ou encore Garcia Roza,
Et c'est pourquoi, bien au-delà de l'effet de mode "polars venus du froid", je suis toujours séduite par Arnaldur Indridason, pour moi incontestablement au panthéon des Suédois (avec Mankell, of course). Et Erlendur, c'est le personnage qui fait de ses polars de vrais bons bouquins. Et reprendre un Indridason, c'est un peu comme rentrer à la maison, on est toujours bien content de le retrouver, notre Eerlendur. Et puis Erlendur, c'est quand même mieux que les derniers bouquins d'Indridason (voir mon manque d'enthousiasme sur Opération Napoléon et mon avis mitigé sur Le Duel).
Maria est découverte pendue dans sa résidence d'été, l'affaire classe l'affaire en suicide. Eplorée, et refusant d'accepter cette conclusion, une amie de Maria contacte Erlendur pour l'encourager à enquêter en dehors de son boulot officiel. Erlendur, avec son intuition, partage ses doutes, et cherche à comprendre l'histoire de la suicidée. Une femme qu'il découvre un peu paumée entre un père noyé très jeune, et une mère dévorante dont Maria ne parvient pas à faire le deuil, et qu'elle cherche à retrouver à tout prix en se tournant vers le spiritisme et en envisageant de passer elle-même de l'autre côté. Erlendur pressent que tout se joue dans ce cadre familial, et autour de ce lac, au cœur de l'Islande sauvage, hantée, comme lui-même l'est, par son passé, ses démons, ses tourments et ses hivers. Toujours poursuivi par sa culpabilité de mauvais frère, mauvais mari et mauvais père, Erlendur vacille, plus touchant que jamais.
En bref, c'est bien fait, c'est prenant, c'est à lire.
Et c'est pourquoi, bien au-delà de l'effet de mode "polars venus du froid", je suis toujours séduite par Arnaldur Indridason, pour moi incontestablement au panthéon des Suédois (avec Mankell, of course). Et Erlendur, c'est le personnage qui fait de ses polars de vrais bons bouquins. Et reprendre un Indridason, c'est un peu comme rentrer à la maison, on est toujours bien content de le retrouver, notre Eerlendur. Et puis Erlendur, c'est quand même mieux que les derniers bouquins d'Indridason (voir mon manque d'enthousiasme sur Opération Napoléon et mon avis mitigé sur Le Duel).
Maria est découverte pendue dans sa résidence d'été, l'affaire classe l'affaire en suicide. Eplorée, et refusant d'accepter cette conclusion, une amie de Maria contacte Erlendur pour l'encourager à enquêter en dehors de son boulot officiel. Erlendur, avec son intuition, partage ses doutes, et cherche à comprendre l'histoire de la suicidée. Une femme qu'il découvre un peu paumée entre un père noyé très jeune, et une mère dévorante dont Maria ne parvient pas à faire le deuil, et qu'elle cherche à retrouver à tout prix en se tournant vers le spiritisme et en envisageant de passer elle-même de l'autre côté. Erlendur pressent que tout se joue dans ce cadre familial, et autour de ce lac, au cœur de l'Islande sauvage, hantée, comme lui-même l'est, par son passé, ses démons, ses tourments et ses hivers. Toujours poursuivi par sa culpabilité de mauvais frère, mauvais mari et mauvais père, Erlendur vacille, plus touchant que jamais.
En bref, c'est bien fait, c'est prenant, c'est à lire.