Bonjour,
J’ai lu ce roman dans le cadre du Challenge entre nous … je remercie donc Audrey du blog Light & Smell pour sa proposition et Audrey Cali Pap’s de me l’avoir envoyer lors d’un Swap
4ème de couverture
Yujeong a le cœur en miettes lorsque sa tante Monica, qui est religieuse, la prend par la main et l’emmène à la Maison d’arrêt de Séoul visiter un condamné à mort. Rien ne semble pouvoir rapprocher une jeune désespérée de bonne famille d’un triple meurtrier, et pourtant… Au fur et à mesure de leurs rencontres, ils vont se raconter avec sincérité leurs « vraies histoires », affronter les ténèbres et découvrir les lumières éblouissantes au sein de ces ténèbres, réparer leurs âmes meurtries.
Ce roman bouleversant nous parle de la force de l amour, de pardon et de rédemption.
L’auteure
Gong Ji-young, est une romancière infiniment respectée en Corée pour les combats qu elle mène pour un monde plus juste. Dans ce pays où la peine de mort n a pas été abolie, Nos jours heureux est considéré comme une œuvre aussi puissante que Le Chant du bourreau de Norman Mailer, et depuis sa parution en 2005, il n a pas quitté la liste des best-sellers.
Mon avis
Ben voilà un roman qui vous met une claque magistrale ! Je peux vous garantir qu’il mérite largement sa place dans les best-sellers (depuis 2005 quand même ! )
Connaissant Audrey, je me doutais bien que le livre qu’elle me proposait, allait être agréable à lire, intéressant … mais là impossible de le lâcher. Je n’ai absolument rien fait avant de l’avoir fini. J’ai même …
Bon parlons un peu de l’histoire !
Au fil des rencontres entre Yujeong et Yunsu , nous découvrons leurs histoires…il est impossible d’y rester indifférent tant elles sont sordides.
» Il ne suffisait pas de savoir pour arrêter le désespoir. »
Au travers des « Cahiers bleus« , Yunsu nous raconte son enfance et tente ainsi de nous faire comprendre comment il en est arrivé là. Il devient une véritable « bête » qui ne connaît finalement que la loi du plus fort. Il reporte toute la violence qu’il a pu subir sur les autres. Non, ce n’est pas tout à fait vrai, malgré la violence dont il parle dans ses cahiers bleus, il a toujours gardé un côté profondément humain.
Quand à Yuleong, c’est à Yunsu (et un peu à nous aussi
Chacun, dans le regard de l’autre, l’échange … va s’accepter et progresser. Malheureusement pour Yunsu il est trop tard… ce qui rend son changement, son « accès » à une certaine sérénité encore plus poignant !
En toile de fond de cette rencontre entre deux êtres blessés, l’auteure aborde des sujets de société (la sienne comme la nôtre
- La violence est elle génétique ? Éducative ? Sociétale ? (je ne sais pas si le dernier terme existe vraiment mais je suis sûre que vous m’aurez comprise
) - Le pardon … Yunsu voudrait être pardonné, tandis que Yuleong voudrait pardonner mais est-ce possible ? Et à quel prix ?
- La peine de mort … tout au long du roman et surtout par l’humanisation de Yunsu, Gong Ji-you fait une ode à l’abolition, bien qu’elle semble « comprendre » ceux qui veulent la maintenir… La peur engendre parfois, voire même souvent la violence et pourtant, ce n’est pas la solution (dixit Magali
)
Conclusion
Au cas où vous ne l’auriez pas compris
Encore merci aux 2 Audrey’s …. d’ailleurs si moi je ne vous ai pas convaincu de lire ce roman, allez lire la chronique du blog de Light & Smell par ici … après vous n’aurez plus le choix
Bonne lecture ! ❤