Je me suis faite une réflexion un peu étrange, lors de cette lecture. Je me sentais proche du personnage principal, parce qu'il ne parlais pas et que lorsque je lis, je ne parle pas. C'est un peu bizarre, je l'avoue, mais quand pour différentes raisons, j'ai du arrêter de lire ce roman et parler, cela me faisait une drôle d'impression !!! J'avais presque envie de ne pas répondre et d'essayer comme lui, le silence. Ce qui ne me correspond pas.
Mais pour vous expliquez pourquoi, il faut que je revienne en arrière.
Le titre un peu bateau, ne me tentait pas vraiment. "Le ciel est la limite", ça me faisait penser à "le ciel est partout "de Jandy Nelson. Deux livres qui n'ont pas grand chose en commun hormis le titre.
Au début du roman, il y a toujours une inscription, expliquant à qui est destinée ce livre et parce qu'il m'arrive souvent de la lire (ne me demandez pas pourquoi) j'ai vu que ce roman allait parlé de Rio. Ca par contre, cela m'a intrigué. Non pas que je sois une fan du Brésil, mais j'adore les livres qui font voyager.
Depuis 1 an et 8 mois, 605 jours, précisément le jour de l'accident et de la mort de sa mère, Samuel a arrêté de parler. Toute sa famille, son père qui ne le supporte plus, son frère qui ne comprend pas, tente de le sortir de son mutisme. En désespoir de cause et sous l'impulsion de son grand père, ils l'envoient au Brésil afin de participer à un projet solidaire. Ce que ne sait pas Samuel, c'est que tous sont comme lui des éclopés de la vie...
Pour commencer, on va dire que ce roman est assez prévisible, sans que cela m'est gêné, on le sait à l'avance et comme dans les films romantiques par exemple, on fait une sorte de pacte avec l'auteure, on sait que tout finira bien.
Une particularité de ce roman est les titres de chapitres assez amusants, pas toujours très logique, ni même compréhensible. Tout comme les citations dont est truffées le texte !!!
Il y a plusieurs fils conducteurs dans ce livre: le passé "ancien", le passé (tout court) et le présent.
Mais ici ce n'est pas le sujet principal, on va dire que c'est un bonus.
Pour ce qui est du passé, l'accident c'est plus l'impact sur le présent qui y est décrit que le passé. Bien sur, il y a la scène d'explication assez bien faite mais trop prévisible. Tout comme la révélation... Cela m'a fait penser à "Un endroit où se cacher"