Résumé :
« Assailli par les armées impériales, Wellan doit envoyer ses hommes sur plusieurs fronts. Le nouveau Roi d’Émeraude lui propose une des armes interdites que le dieu Danalieth a léguées aux humains pour se protéger. C’est un cadeau difficile à refuser…
Tandis qu’ils défendent le Royaume des Elfes, les Chevaliers capturent une curieuse créature bleue, ignorant ses véritables desseins. Désireux de venir en aide à son père, Dylan apprend une nouvelle façon de capter les mouvements d’énergie. Mais lorsqu’il s’en sert pour la première fois, il se heurte à la résistance d’une jeune fille qui changera à jamais le cours de son destin…
Et contre toute attente, la prédiction d’Elund au sujet du retour d’un héros se réalise. Mais ce grand guerrier n’arrive-t-il pas trop tard ? »
Mon avis :
Voilà un petit bout de temps que j’avais envie de me replonger dans les Chevaliers d’Émeraude. Cela faisait quasiment un an que j’avais lu le tome 8 et honnêtement, mes héros commençaient à me manquer! Avec les partenariats et les œuvres que je devais lire pour les cours, j’ai du repousser ma lecture du tome 9. Le plaisir des retrouvailles n’en fut que décuplé…
Dans le tome précédent, je me souviens que l’action se concentrait sur Jenifael, Liam et Lassa. Il n’y avait pas eu énormément de batailles et on suivait surtout la vie des Chevaliers au château. Ce tome neuf est complètement l’inverse. En effet, l’empereur Amecareth envoie une nouvelle salve de combattants sur Enkidiev. Les affrontements sont rudes pour les Chevaliers comme pour les écuyers qui, bien qu’ils ne participent pas directement au combat, doivent rester constamment sur leurs gardes. Les nouveaux ennemis ont un comportement assez particulier : il creuse des galeries souterraines et n’en sortent plus. Wellan et ses acolytes se retrouveront face à une situation inédite qu’ils auront du mal à gérer. Difficile de rester motivé quand on fixe le sol pendant des heures en attendant qu’un scarabée assoiffé de sang sorte de sa cachette… Mais les Chevaliers vont avoir d’autres surprises. Leur nouveau roi est assez unique dans son genre et plutôt déroutant. Comme si tout cela n’était pas encore assez compliqué, les Chevaliers doivent faire face à l’attaque de Stellan, un dragon au service d’Amecareth, et à l’apparition de Miyaji, un être à la peau bleu qui va vite trouver grâce aux yeux de Derek. Dans ce tome 9, les Chevaliers d’Émeraude n’auront aucun répit.
Danalieth avait connu une fin tragique, mais il avait vécu la vie dont il avait rêvé. Onyx l’avait toujours envié pour cette raison.
Dans ma chronique du tome précédent, je vous avais dit qu’espacer mes lectures de cette saga avait ses avantages et ses inconvénients. L’avantage étant, bien sûr, que je retarde ma lecture du dernier tome et donc que je profite encore quelques temps de la compagnie de mes héros préférés. L’inconvénient majeur est que j’oublie certains détails. Pour être honnête, lorsque j’ai débuté ce tome 9, j’avais oublié plusieurs petits détails et j’ai mis un certain temps avant de reprendre le fil de l’histoire. Heureusement, Anne Robillard présente un résumé rapide de toute la saga au début du livre et réexplique parfois certaines choses au coeur même de l’histoire. Pour mon cas, c’était clairement très utile!
J’ai beaucoup aimé ce tome. Certes, il ne restera pas comme l’un de mes préférés, mais il m’a quand même fait passer un superbe moment de lecture. C’est dingue de se dire qu’après neuf tomes, je n’ai jamais été déçue par une saga, que j’ai toujours autant de plaisir à retrouver ses personnages! Car oui, comme toujours, ce sont eux les points forts de l’histoire. Si le tome précédent se concentrait sur les enfants que sont Jenifael, Liam et Lassa, ce tome-ci s’intéresse aux Chevaliers en général. Bien sûr, Wellan est toujours très présent, c’est lui qu’on voit le plus. Après tout, c’est leur chef (et c’est l’homme parfait aussi) donc c’est bien normal. Wanda est fort présente au début du livre. Souvenez-vous, dans le tome précédent, son fils avait été gravement blessé et si son mari, Falcon, a décidé de repartir sur le champ de bataille, elle a préféré rester au château. Elle y passe beaucoup de temps avec Amayelle, la femme de Nogait. On s’intéresse également à Ariane et son mari, le capitaine Kardey. J’avoue que je ne m’attendais pas à ce retournement de situation en ce qui les concerne et je ne savais plus si je devais rire ou pleurer! Ariane ne le sait pas non plus d’ailleurs. Evidemment, on retrouve d’autres personnages inévitables comme Kevin, Liam, Chloé, Dempsey, Jasson, Bergeau, Kerns, j’en passe et des meilleurs! J’ai également apprécié le fait que Derek prenne une place un peu plus importante dans ce tome et que son destin soit lié à celui d’un nouveau personnage : Miyaji. Je me suis tout de suite attachée à elle, je ne lui prêtais que des intentions louables. Cependant, après ce qui s’est passé dans les dernières pages du livre, je ne sais plus trop quoi penser d’elle. J’espère qu’elle ne me décevra pas par la suite!
Quand je relis mon paragraphe précédent, je me dis que c’est juste dingue le nombre de personnages qu’il y a. Pourtant, je ne me mélange pas les pinceaux, je sais qui est qui, qui a épousé qui etc. Ils sont tous tellement uniques, on s’attache à chacun d’eux individuellement et dès qu’il leur arrive quelque chose on est tout de suite bouleversé et surtout on se demande comment leur conjoint où leurs amis les plus proches vont réagir. Les Chevaliers d’Émeraude, c’est une grande famille. Quand on aime cette saga, on a réellement l’impression de faire partie de cette famille. Les Chevaliers des quatrième et cinquième génération ont une place moins importante, mais je ne doute pas que dans les tomes suivants, leurs personnages vont évoluer! En revanche, si j’ai juste un petit regret à formuler, je dirais que Swan n’est pas assez présente! Swan, c’est mon héroïne, c’est le personnage qui m’inspire le plus! Dans ce tome, on ne la voit que lorsqu’elle s’inquiète pour son mari…
– Ce ne sont pas toutes les femmes qui participent à la guerre, uniquement celles qui sont des Chevaliers d’Emeraude, se défendit Wanda.
– Vous en avez fait des Chevaliers ?
Son visage n’exprimait pas l’arrogance, mais l’incompréhension.
En ce qui concerne l’histoire en elle-même, elle est vraiment palpitante! Autant dans le tome précédent, c’était un peu plus calme, on s’intéressait surtout à la vie au château, autant ici, les batailles s’enchaînent, toutes plus épiques les unes que les autres. C’était la première fois qu’il y avait autant de blessés parmi les Chevaliers et c’est de plus en plus éprouvant pour mes nerfs! J’ai même versé ma petite larme quand un de mes héros préférés a failli y passer. On sent bien que les combats se font plus rudes et que, même s’ils sont super-entraînés, nos Chevaliers ne vont pas tous s’en sortir. On dirait qu’Anne Robillard nous prépare pour la suite, pour la mort de certains personnages et JE NE SUIS PAS PRÊTE DU TOUT, OK ? Je sens que la fin de cette saga va être dure à supporter!
En résumé, ce neuvième tome des Chevaliers d’Émeraude s’est révélé riche en suspens, en batailles épiques et en émotions. J’ai toujours autant de plaisir à retrouver les combattants d’Enkidiev et je me demande si je ne vais pas lire le tome 10 très prochainement (celui-ci se terminant sur un suspens quasi-insoutenable). Le style d’écriture est toujours aussi génial, les personnages sont toujours aussi attachants et l’histoire toujours aussi captivante! Ce tome a vraiment répondu à mes attentes.
Note : 19/20
Advertisements– L’ennemi est si sournois…
– Mais nous sommes plus intelligents que lui. Rappelle-toi ce que nous disait Elund : le Bien finit toujours par triompher à la fin. Je ne peux pas garantir que certains d’entre nous ne perdront pas la vie durant cette guerre. Les dieux en décideront.