Genre : Fantastique, Jeunesse
Nationalité : France
Scénario : Davy Mourier
Dessin : Stan Silas
Couleurs : Valérie Sierro
Date de publication : 2016
Éditeur : Editions Delcourt
Note :
Résumé :
À l’Imagischool, seuls les enfants les plus doués sont acceptés. L’évaluation ? Avoir suffisamment d’imagination pour donner vie à son rêve sous la forme d’une créature. Quand le petit Lucas, présent par erreur à l’examen d’entrée, fait apparaître Super Caca, tout le monde se moque de lui ! Mais au fil des aventures, Super Caca va se révéler être un des rêves les plus puissants jamais imaginés !
Mon avis :
Honnêtement, quand j’ai aperçu cette bande dessinée lors du festival des planches et des vaches, son titre m’a interpellé et fait immédiatement sourire. Ma curiosité piquée au vif, je l’ai feuilleté et je suis tombée amoureuse des dessins. Comment passer à côté ? Impossible, on en convient. Mais alors, mon coup de cœur s’est-il confirmé ?
Et c’est un grand oui ! Surtout, ne pas se fier au titre. Une grave erreur se serait (maître yoda, sort de ce corps !). De fait, l’humour n’est pas celui des cours de primaire, à la pipi caca. Non, il est subtilement présent tout au long de ce tome. C’est simple, j’ai eu le sourire jusqu’à la dernière page.
Mais je dois également vous avouer que super caca, ce petit personnage insolite, est terriblement mignon même s’il s’agit d’un caca. Son côté protecteur envers Lucas est touchant et l’on pressent qu’il ne faut pas se fier à son apparence inoffensive. En parlant de Lucas, il m’a tout autant touché, notamment de part son histoire et de sa détermination sans faille. Sans oublier la multitude de personnages, qui promet de bien belles aventures.
Car il est certain que ce n’est que le début et que l’on a encore énormément de choses à découvrir, que se soit du côté de l’intrigue ou des personnages. Petit suspens en prime à la fin de ce tome qui me rend littéralement impatiente de découvrir la suite. D’autant que, comme je l’ai dit plus tôt, je suis fan des dessins et de ce côté kawaï/enfantin. Je ne parle même pas des couleurs, plein de peps, j’adore ! Et c’est pas fini. Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié, ce sont les cartes à collectionner. J’ai l’impression de retomber en enfance avec les cartes pokémon et ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire.
Pour terminer ce petit éloge, je dirais que Super caca est une bande dessinée qui sent bon l’été et qui ravira petits et grands.
Et maintenant, je vous laisse profiter de ce long week-end et vous souhaite de bonnes lectures !
Bises à vous mes petits bouquineurs !
Les auteurs :
Stan Silas est né en 1977. Dès son plus jeune âge il dessine partout, son entourage lui prédit une carrière artistique. Mais étudiant, il découvre qu’un artiste c’est prétentieux, ça parle de trucs pas connus et ça mange des pâtes tous les jours… Du coup il préfère passer divers diplômes lui assurant un travail au chaud dans un bureau. Alors qu’il semble complètement débarrassé de cette fibre artistique, il replonge en 2006 et crée son blog BD. Il y prend beaucoup de plaisir, apprend les rudiments de la bande dessinée et récolte au passage des critiques motivantes. À 34 ans sa véritable nature semble l’avoir rattrapé, La vie de Norman, sa première bande dessinée, sort en librairie. « C’est pas trop tôt », diront certains. D’un air prétentieux il leur répond que ce n’est qu’un début. En effet, quelques albums plus tard, une nouvelle série voit le jour : Biguden, une comédie acidulée à mi chemin entre le japon et Bretagne…
Il n’a pas fini de manger des pâtes.
(Source : http://stan-silas.fr/bio)
Davy Mourier, ancien directeur artistique chez Kaze, travaille dorénavant sur la chaine Nolife en tant qu’acteur de la série Nerdz et possède également un blog, « badstrip » où on le voit dessiner, raconter des événements plus ou moins marquants de sa vie.
A parfois signé comme « Davy ».
Son site : http://badstrip.net/
(Source : http://www.bedetheque.com/auteur-19850-BD-Mourier-Davy.html)