Chronique : L'épreuve - Tome 2 : La terre brulée de James Dashner

Par Anna @azurore

Editions : Pocket Jeunesse

Parution française : 2 juin 2016

Et si la vie était pire hors du labyrinthe ? Thomas en était sûr, la sortie du Labyrinthe marquerait la fin de l'Épreuve. Mais à l'extérieur il découvre un monde ravagé. La terre est dépeuplée, brûlée par un climat ardent. Plus de gouvernement, plus d'ordre.... et des hordes de gens infectés en proie à une folie meurtrière errent dans les villes en ruines. Au lieu de la liberté espérée, Thomas se trouve confronté à un nouveau défi démoniaque. Au coeur de cette Terre Brûlée, parviendra-t-il enfin à trouver la paix... et un peu d'amour ?

L'histoire reprend avec Thomas et ses amis. Séparés de Theresa, les garçons se retrouvent dans un dortoir étrange où ils rencontrent Aris, un jeune garçon d'un autre groupe, et découvrent une pancarte désignant Theresa comme une traître.

Dès le premier chapitre, une conversation télépathique entre Thomas et Theresa, permet de se remémorer les grandes lignes du premier tome, dans le labyrinthe. Le mystère entoure les personnages dès le début et nous sommes rapidement plongés dans l'action.

L'intrigue est bien mystérieuse, plus encore que celle du premier tome, lorsque les personnages étaient dans le labyrinthe. Ici, il est moins question de découvertes que d'action. Les personnages ne sont plus dans le labyrinthe et doivent parcourir une terre dévastée, brulée, peuplée d'êtres ayant contractés la braise, une maladie s'attaquant au cerveau et dont le stade terminal les transforme en espèces de zombies hyper violents, les fondus. Dans ce tome, un ultimatum les pousse à parcourir plus de cents kilomètres en moins de deux semaines dans une terre inconnue et hostile afin d'assurer leur survie coûte que coûte.

L'univers n'est pas aussi développé que dans le premier tome. Un peu survolé puisque l'heure n'est pas à la découverte mais bien à l'action, il reste néanmoins bien décrit et permet une bonne immersion.

L'ambiance est sombre, angoissante et étouffante. Un sentiment d'urgence nous étreint dès l'annonce de l'ultimatum et ne nous lâche pas jusqu'à la fin du roman.

Le rythme est prenant et la plume de l'auteur est fluide, ce qui en fait un roman palpitant. Le style de l'auteur rend ce livre stressant, intrigant et effrayant. Tout comme dans le premier tome, James Dashner mène son histoire avec brio. Violence et cruauté sont au cœur du roman et plus d'une fois, on se demande à qui l'on peut faire confiance. Peu d'information nous sont transmises au cours du roman, on reste ainsi suspendu aux mots de l'auteur sans savoir ce qui nous attend. On prend ce qu'il veut bien nous donner, ce qui s'avère à la longue très frustrant.

Concernant les personnages, on reprend les même et on recommence, dans l'ensemble. Mon trio préféré est encore présent et tout aussi attachant (Minho, Newt, Thomas). De nouveaux personnages font néanmoins leur apparition pour apporter leur pierre à l'édifice.

Dans ce tome, Thomas est à la recherche de son passé. Il a de nombreux flashbacks, d'une époque avant le labyrinthe et la terre brulée, qui nous permettent de découvrir Thomas sous un autre angle et nous apporte des réponses sur ce qu'il y avait avant tout ça. En somme, le roman comporte peu de révélation, mais au moins, il nous informe sur le passé et sur le monde extérieur.

Pour finir, après un premier tome original et réussi et des révélations finales surprenantes, j'étais impatiente de savoir ce qu'allait me réserver ce second tome.

Je l'ai lu facilement et rapidement. En terme d'action, avec les nombreux rebondissements qui le caractérisent, je l'ai trouvé plus palpitant que le premier. Pourtant, il est pour moi, un peu en dessous, car j'ai été trop souvent frustrée par mes nombreuses questions restées sans réponse.

Cette fois, le film est très éloigné du roman, ce qui m'a permis de m'en détacher complètement et d'apprécier ma lecture à sa juste valeur.

En conclusion, c'est un second tome en demie teinte, j'espère que le dernier tome m'apportera toutes les réponses que j'attends.