Paul Clément
publié en 2017
200 pages
YA / aventure
La note
♥♥♥♥♥
La critique
Paul Clément étant un auteur que je suis depuis ses débuts, j’ai vite couru lorsqu’il a annoncé la publication de sa nouvelle série, Les Orphelins de Windrasor (qui est gratuit sur Amazon pour ceux qui souhaitent se lancer). Voici ma (petite) chronique sur ce (petit) premier tome, dont les suivants sont d’ailleurs déjà disponibles.
« À Windrasor, l’un des orphelinats les plus prestigieux du duché de Morenvagk, le sort des pensionnaires semble joué d’avance. Une adoption peu probable ou un envoi au front, synonyme de mort certaine au service d’une guerre dont plus personne ne semble se souvenir des raisons, sont leurs seules perspectives d’avenir.. Je vais être franche dès le début puisque c’est mon dada, mais j’étais complètement paumée pendant les premiers chapitres. Il y a beaucoup de narrateurs différents (quatre si mes souvenirs sont bons) et c’est plutôt difficile de cerner les personnages, de mettre un cadre avec autant de points de vue qui divergent, bref de s’en sortir tout simplement. Mais au fil des chapitres, on finit par repérer qui est qui, et à partir de là je suis complètement rentrée dans le récit. Certes, c’est un premier tome très court donc beaucoup de mise en place, pourtant l’auteur réussit à nous surprendre (notamment avec la fin, je retiens cette fin, parce que je n’ai pas encore la suite et qu’il me faut la suite) et à nous faire rapidement tourner les pages de son roman. . Concernant les personnages, ils sont (très) nombreux vous l’aurez compris, même si j’ai finalement réussi à m’attacher à Iphis, le perso féminin du roman, assez solitaire dans les quelques chapitres qu’elle narre et pourtant très intéressante. J’ai beaucoup apprécié Spinello aussi, le clown du groupe toujours partant pour faire n’importe quoi, mais toujours là pour ceux qu’il aime. Bien sûr il y en a d’autres, comme Placide aussi appelé le Moche (je vous laisse deviner pourquoi, c’est pas compliqué), ou encore Octave, le gardien que provoque à longueur de temps Spinello. . Concernant le récit, même à la fin de ce tome tout reste assez flou : l’auteur donne des indices par-ci par-là mais je ne sais pas encore vraiment à qui (ou quoi) j’ai affaire et c’est un peu perturbant. On a du contexte mais pas trop finalement, et étrangement ça ne me dérange pas plus que ça puisque je n’ai qu’une envie : savoir où l’auteur va nous mener avec cette fin, qui présage beaucoup de malheurs (on va pas se mentir…) et de péripéties pour nos héros. Je regrette très fort mon no-buy, puisque je vais devoir attendre un moment pour me procurer la suite…mais je sais qu’elle vaut le coup. . En bref, l’auteur signe à nouveau un récit original et travaillé malgré un nombre de pages restreint et des personnages à foison !
Dans ce monde qui a perdu la tête, prisonniers du plateau imprenable sur lequel s’élève le célèbre orphelinat, Spinello et ses amis ne savent pourtant pas que le destin a prévu bien d’autres choses pour eux.
Toutes les grandes aventures ont un point de départ, parfois perdu au milieu de l’immensité d’une forêt entourant un bien étrange établissement. »