En bout de course, ce second volume est un récit généalogique intéressant. La relation qui unit Peter à son père absent et fantasmé est le point faible par lequel le groupe tout entier se retrouve mis en danger. Tout le reste s'orchestre autour de ce centre de gravité, que ce soit la propension de Rocket à se comporter comme un égocentrique antipathique et malhonnête, ou les difficultés rencontrées par Gamora (mais Star-Lord parvient à pénétrer, hum...son coeur) et Nebula, qui ont eu en Thanos un géniteur encombrant et génocidaire. Le manque d'affection, d'attention, de repères simplement, contribuent à tisser des liens entre ces personnages paumés, qui d'ailleurs font la rencontre d'une charmante empathe capable de lire ce qu'ils ressentent, d'en modifier la teneur ou de l'emphatiser. Bref, les Gardiens s'unissent par les failles, par les défaillances généalogiques e familiales. C'est plein de bons sentiments, ça explose de partout, àa plaisante même face à l'extinction de toute vie qui menace, bref c'est un sacré grand écart que ce film, qui donne le pèche et se révèle électrisant d'un bout à l'autre, tout en se moquant sournoisement de l'époque, du dramatique. Coté Marvel Fan Boy, à signaler une Mantis assez réussie et délicieusement naïve, qui colle bien au ton choisi par ce long-métrage. Un Ego père de Peter Quill qui se justifie totalement par les besoins du récit, même si la conclusion inévitable du rapport père/fils était cousue de fil blanc. 5 scènes bonus à la fin, certaines inutiles, d'autres nous faisant saliver (Adam Warlock!) Un Youndu badass comme jamais, qui assume même à un certain point le rôle principal et permet la happy end salvatrice qui ouvre la voie royale au volume 3. Bref il y en a pour tous les goûts. Et toute la famille. Le grand space opera Disney/Marvel vous tend les bras, du cinéma super-héroïque pop-corn à consommer le sourire aux lèvres dans les salles obscures, au risque de dégoûter les fins gourmets.
Une anthologie pour tout savoir
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