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Jay Crownover est l’auteure de la célèbre saga « Marked Men » édité en France chez Hugo Roman. C’est une saga que j’apprécie beaucoup bien que je n’ai lu jusqu’à présent que deux tomes sur six – il faut d’ailleurs que je pense à passer commande pour le tome 3. Chaudement recommandé par La fouineuse, j’ai sauté dès sa sortie sur le premier tome de la saga spin-off de « Marked Men ».
Je suis assez fière de moi, car sur les deux romans achetés la semaine dernière, les deux ont été lus aussitôt. J’achète toujours autant de livres, et ma pile à lire ne désemplit pas, mais au moins – cette fois-ci – je n’ai pas acheté des livres pour les laisser attendre dans ma PAL.
Zeb pensait avoir pris la plus grosse claque de sa vie huit ans plus tôt, le jour où un juge l’a envoyé en prison pour trente interminables mois. Mais c’était compter sans la nouvelle qui vient de bouleverser son univers : il a un fils de cinq ans… qui n’a plus personne d’autre au monde et risque de passer son enfance en foyer d’accueil. Avec son passé, Zeb sait qu’obtenir la garde de son fils ne sera pas facile. Seule Sayer, l’avocate au visage d’ange et à la sophistication froide qui détonne tellement dans leur groupe d’amis tatoués et hauts en couleur, peut l’aider.
Et si ça veut dire qu’il n’aura jamais sa chance avec la belle avocate qui lui retourne la tête – et le sang – depuis des mois… tant pis ! A moins que cette collaboration forcée ne brise au contraire la barrière que la princesse des glaces s’acharne à ériger entre eux…
Si comme moi, vous n’avez pas terminé la saga « Marked Men » rien ne vous empêche de commencer le spin-off « Clash ». Toutefois, il faut savoir que l’on croise la route de certains « Marked Men » comme Rowdy, le frère de Sayer ce qui implique forcément que certains détails sont dévoilés et peuvent consister en des spoilers. Si vous souhaitez garder la surprise jusqu’au bout, je vous conseille de lire la saga « Marked Men » et ensuite « Clash », mais si vous avez la même mémoire de poisson rouge que Dory, lancez-vous les yeux fermés.
Dès le résumé, il y avait matière à être conquise par l’histoire qui se profilait à l’horizon. L’avis de La fouineuse n’a été qu’un petit coup de pouce vers le craquage. Il suffit que l’on m’appâte avec une héroïne avocate en droit de la famille qui va se battre pour réunir un père et son fils, et je fonds déjà!
Zeb rencontre la glaciale Sayer lors d’une soirée. L’attirance entre eux est immédiate, mais Sayer est la soeur de son meilleur ami et il est hors de question pour Zeb de brûler les étapes. Pendant des mois, il va rénover la maison de Sayer sans que rien se passe. Un jour Zeb apprend qu’il a un fils, et il a besoin des compétences juridiques de Sayer pour en obtenir la garde. Entre amitié, passion, et éthique professionnelle, Sayer ne sait plus qui suivre de son coeur ou de son cerveau.
Immédiatement, je me suis attachée à nos deux héros et plus particulièrement à Sayer qui a un parcours professionnel et psychologique proche du mien. Jay Crownover aborde au travers de cette romance qui pourrait paraître simple et facile des sujets délicats comme les violences psychologiques, ou le droit à une seconde chance.
Sayer peut avoir l’allure d’une femme sûre d’elle à la carrière florissante, mais lorsqu’on gratte un peu sous la surface, on y découvre une femme démolie par un pervers narcissique. Trop souvent, on accorde de l’importance à la violence physique sans prêter attention à la violence psychologique qui fait autant de dégâts. Avec ce passé, comment faire confiance à une autre personne?
De plus, j’ai aimé que Jay Crownover ne choisisse pas la facilité en déguisant Zeb comme le chevalier en armure blanche qui vient sauver la demoiselle en détresse. La reconstruction/guérison de Sayer ne passe pas par Zeb, elle vient avant tout d’elle.
Jay Crownover a une imagination très fertile quand il s’agit de trouver des prénoms à ses personnages : Zébulon alias Zeb, Sayer. Ce sont des prénoms de caractère et c’est très bien lorsqu’on est adulte, mais je demanderais bien à ces héros comment cela se passe en cours de récréation. Une chose est certaine, ces prénoms sont faits pour que vous n’oubliiez pas ces héros et leur histoire. Et vous n’oublierez pas de si tôt cette histoire!